Les coordinations communales affiliées à la CIC Béjaïa n'étaient pas nombreuses à respecter, hier, la décision d'organisation des actions synchronisées entérinées lors du dernier conclave tenu à Akbou. Seules quelques manifestations dont certaines ont failli dégénérer, ont été enregistrées à travers le territoire de la Basse Kabylie. Hormis la coordination d'Akfadou et celle de Seddouk qui ont respectivement initié un rassemblement et une marche, les autres localités s'étaient désolidarisées ou ont brillé par leur absence. Si pour la localité d'El-Kseur, il s'agit d'une non-adhésion connue depuis le début et justifiée par l'inexistence d'élus dans la commune, il n'en est pas de même pour les coordinations de l'ex-daïra de Sidi Aïch qui ont, pour leur part, décidé de repousser de quelques jours la marche populaire programmée à cet effet. A Akfadou, ils étaient environ une centaine à répondre favorablement à l'appel de la coordination locale. Un rassemblement, appuyé d'une grève de deux heures, a été organsié, hier, devant le siège de l'APC. Les participants ont observé une minute de silence à la mémoire des martyrs du printemps noir. L'occasion a été également saisie pour appeler à une participation citoyenne massive à la marche qui aura lieu le 19 mars. A Seddouk, plusieurs dizaines de citoyens ont marché dans la ville pour dénoncer «les indus élus» et exiger la «libération des détenus du mouvement citoyen». Si pour les deux premières manifestations, les choses se sont déroulées dans de bonnes conditions, il n'en est pas de même à Amizour où des échauffourées ont éclaté à l'issue du rassemblement initié, hier, dans la ville. A l'heure où nous mettons sous presse, les hostilités plus ou moins graves se poursuivaient encore. On ne sait pas pour l'heure, si l'on dénomme des blessés et si des interpellations ont eu lieu. La situation restait cependant tendue.