Un but en or de Daoud B. propulse le Mouloudia en 8es de finale. Le SA Mohammadia est sorti avec les honneurs de la Coupe d'Algérie. Il a été trahi par son manque de fraîcheur physique et par l'opportunisme d'un Daoud Bouabdallah des grands jours. Le succès des camarades de Benzerga a été long à se dessiner et il aura fallu attendre la 96', un coup du sort, pour voir le MCO gagner son billet qualificatif. Le match joué à guichets fermés au stade de Sig a attiré la grande foule. Les protégés de Henkouche ont, pour cette fois, renoué avec leur public, obligé, durant les rencontres du championnat, de subir la loi du huis clos. Dès les premiers engagements, les coéquipiers de Kouadria et Laroussi montrèrent de bonnes dispositions. A la 7', Benzerga commettra l'irréparable en fauchant Ounouh dans la surface de réparation, Laroussi chargé de le botter, mystifiera Acimi. Voulant refaire leur retard, les joueurs du MCO se ruèrent en attaque, mais toutes leurs tentatives furent annihilées par l'excellent Laroussi ou encore sur le keeper Guerriche auteur d'un sans-faute durant ce match. La fin de la première mi-temps fut sifflée à l'avantage des joueurs de Abdallah Mechri. Au retour des vestiaires, Benzerga, meilleur des 22, fouettera ses coéquipiers pour tenter de trouver la faille dans le système défensif du SAM. Mais il leur faudra attendre la 64' quand l'arbitre expulsera un défenseur du SAM, Fellah pour jeu dangereux, pour prendre l'ascendant sur leurs adversaires. Six minutes plus tard, bien embusqué dans la défense, Daoud Bouabdallah nivellera la marque. Ce score de parité sanctionnera la fin des 90 minutes de jeu. Durant la première phase, réduits à dix et vidés sur le plan physique, les protégés de Mechri courbèrent l'échine en encaissant un second but (but en or) synonyme d'élimination, inscrit par le rusé Daoud Bouabdellah. SAMohamamdia est sorti de la coupe la tête haute, alors que pour le MCO, c'est l'aventure qui continue avec à la clé 2 lièvres (coupe et championnat). A noter quelques gestes regrettables durant cette rencontre. Des jets de pierres ont obligé l'arbitre à arrêter la partie durant de longues minutes ou encore le geste inexcusable du sieur Safa qui a agressé un gardien du stade, un septuagénaire blessé à l'arcade devant le regard ahuri du public, du chef de daïra et même de certains agents de l'ordre.