Des groupuscules auraient, selon des sources, rejoint la capitale. A la suite de la neutralisation des deux terroristes du Gspc à Khemis El-Khechena et 3 autres à Boudouaou, les forces de l'ANP traquent le reste du groupe sur les hauteurs boisées de Boumerdès. Il est a signaler que les forces de sécurité, soupçonnant la présence de certains membres actifs dans les zones rurales des agglomérations, ont quadrillé le secteur. Selon des sources sûres, les récentes dissensions signalées au sein de l'organisation du Gspc de Hassan Hattab, ont conduit à la formation de groupuscules distincts...La même source indique que le groupuscule traqué par l'ANP aurait pour champ d'action l'Est à l'instar d'autres groupuscules qui auraient fait le choix de «regagner Alger». Cette hypothèse viendrait confirmer les informations en notre possession faisant état de «la présence de groupuscules armés à Alger et qui seraient à l'origine des actes terroristes sur des policiers». A rappeler que la série d'assassinats sur des policiers a atteint un nombre alarmant à tel point que cela a inquiété les services de sécurité à Alger. A titre informatif, un policier en tenue a été lâchement assassiné avant-hier vers 14h 30 dans la commune de Réghaïa, à l'est d'Alger. Selon nos sources, «le policier a été tué à l'arme à feu». Ce nouvel acte, qui fait suite aux multiples actes similaires exécutés en plein centre d'Alger, a suscité l'inquiétude des services de sécurité. Le port de gilets pare-balle par la plupart des agents en faction à travers les artères de la capitale en est un signe plus qu'évident. A ce stade, il est permis de dire que la menace «d'un retour à la guérilla urbaine est plus que probable». La vigilance est de mise dans les rangs des services de sécurité. Il est à rappeler que la semaine dernière, les éléments de la Gendarmerie nationale de Boumerdès avaient démantelé un groupe de soutien au terrorisme. Ce groupe, composé de 15 individus notoirement connus, appartient au réseau du Gspc agissant à l'est du pays.