L´anarchie. On en entend parler. On en connaît toutes les formes. Mais celle qui règne à la gare routière de Bouira ne s´explique pas. Les chauffeurs de bus dictent leur loi. Pas de respect d´horaire. Les malheureux citoyens sont obligés de se soumettre, et attendre la «bénédiction» du chauffeur et/ou du receveur pour marquer le départ sans trop de retard. Il y a lieu d´ajouter, à cela, le mauvais stationnement des bus, une très mauvaise organisation. Là, il faut marquer une halte. La même gare assure le transport à l´intérieur de la wilaya, des communes situées hors du chef-lieu, et à l´extérieur. Le brouhaha est partout. Les cris des receveurs ressemblent à ceux des vendeurs de sardines. D´ailleurs, elle est située à côté du marché populaire. Entre les deux. Aucune différence!