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Blida: Le diktat des transporteurs
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 20 - 01 - 2010

Il faut dire que les transporteurs continuent d'imposer leur loi, assurés qu'ils sont de ne point être inquiétés pas qui que ce soit. Non seulement les voyageurs ne se plaignent par, mais même les autorités compétentes ne se manifestent que rarement. Ainsi, les arrêts sont désignés par les transporteurs et la durée de leur stationnement à chaque arrêt est définie par le nombre de places vides. Parfois, le chauffeur arrête son bus, prend le journal et lit alors que les pauvres passagers, résignés, attendent. Et si par malheur quelqu'un s'avisait de rouspéter, il entend de vertes et de pas mûres. Pour le nombre de places debout, il n'y a que ceux qui passent par des barrages de la gendarmerie qui le respecte car les autres entassent les voyageurs, les collent les uns aux autres, se font suppliants ou menaçants pour faire «avancer vers l'arrière» les récalcitrants. Et si le bus est plein ou qu'un autre vient le concurrencer, le receveur «oublie» d'entendre ceux qui lui demandent de s'arrêter pour descendre, il les emmènera toujours deux ou trois arrêts plus loin.
Quant à la vitesse, on se croirait parfois dans un bus de formule 1 et chacun se retient comme il peut. De vieux Fiat ou Sonacome, briguebalants, sillonnent nos routes, bondés, fumants, les portes mal fermées, parfois même sans feux. On les retrouve transportant les citoyens vers les quartiers périphériques, vers les zones rurales, vers les douars lointains et même entre des villes, la palme de la vétusté revenant à ceux assurant la liaison entre Meftah (Blida) et khémis El-Khechna, dans la wilaya de Boumerdès. Enfin, et pour couronner le tout, ce sont les gares routières, ou ce qui en tient lieu, qui méritent un véritable lifting. Ainsi, ou bien elles n'existent pas ou bien elles sont dans un état d'abandon avancé. Dans les communes où il n'y a pas de gares routières, les bus s'arrêtent en plein rue, n'importe comment, causant un bouchon de plusieurs centaines de mètres derrière lui, ne se souciant que de faire monter le plus grand nombre de passagers. Souvent, il faut l'intervention de policiers pour le faire démarrer. Là où les gares routières existent, c'est la boue qui vous accueille dès l'entrée, les flaques d'eau qu'il faut sauter en faisant très attention puis l'odeur nauséabonde des urines qui vous agresse car il n'y a pas de toilettes publiques et les voyageurs se soulagent sur les murs. D'ailleurs de longues traînées noirâtres témoignent de cela.
Sans parler encore des ordures qui s'entassent n'importe où et des taches de graisse, de mazout qui s'étalent un peu partout.Parfois, quand vous entrez dans une gare, vous voyez un nombre important de gens qui attendent mais point de bus mais quand vous avancez un peu plus loin, vous en trouvez cinq ou six qui sont garés, dont les chauffeurs et receveurs discutent bruyamment puis, plusieurs minutes après, vous en voyez un qui condescend à démarrer, tout doucement, se faisant désirer de plus en plus. Arrivé au «quai», c'est la ruée. Une masse compacte de voyageurs se forme, chacun pousse l'autre pour monter avant lui, les hommes et les femmes se mélangent, se poussent, s'agressent, et, bien entendu, les voleurs trouvent leurs comptes. Les vols de portables et de porte-monnaie sont courants mais personne ne se soucie d'obliger les transporteurs à se présenter au quai aussitôt le premier bus parti, ce qui permettrait aux citoyens de monter dans le bus au fur et à mesure de leur arrivée, sans cohue, sans ruée, et surtout, dans la dignité. Mais là, nous apprenons que ce sont les chefs de quai (?) qui sont responsables de cette situation et qui obligent les chauffeurs de bus à ne se rendre au quai que lorsqu'ils le leur ordonnent. Mais les tares du transport de voyageurs sont si nombreuses qu'il faudrait des pages pour les citer, ce qui nous fait arrêter, là, en espérant que les voyageurs, et la plupart prennent les bus quotidiennement pour se rendre à leur travail, soient considérés comme des êtres humains et, surtout, que ce sont eux justement qui font vivre les transporteurs!


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