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Entre réversibilité et modernité
EXPOSITION DE TABLEAUX DE ABDERRAHMANE AIDOUD
Publié dans L'Expression le 06 - 04 - 2003

Sa peinture nous fait plonger dans les entrailles de l'histoire...
Sous le patronage du Chef du gouvernement M.Ali Benflis, a été organisé jeudi à l'hôtel El-Aurassi un vernissage sur les oeuvres de l'artiste peintre de Abderrahmane Aïdoud. Les tableaux qui nous ont été présentés sont une série d'oeuvres qui a déjà été exposée entre 1999/2000 au musée national des Beaux-Arts d'Alger avec quelques nouveautés. Cette collection porte le titre de Abderrahmane Aidoud ou le sens renversé. A la différence d'autres artistes-peintres algériens, il y a dans les oeuvres de Abderrahmane Aïdoud quelque chose de très profond, voire spécial, chacune d'elles retrace une époque précise à un moment donné. «Mes oeuvres sont une série de peintures modernes dont le thème varie et les techniques sont mixtes. Il y a beaucoup de références à l'histoire, à l'esthétique, c'est une recherche qui va plus dans ce sens-là.», nous a-t-il confié lors de cette rencontre.
D'emblée, en contemplant les tableaux de Aïdoud, on a l'impression que toutes les figures et modèles réalisés sont une sorte de flash-back. La peinture moderne chez Abderrahmane est attachée à un répertoire historique, à travers un jeu de formes, il nous fait plonger dans les entrailles de l'histoire. En somme, il essaye de reproduire certaines formes tout en préservant le caractère moderne. Pour preuve : la majorité des thèmes sur lesquels il a travaillé sont inspirés de cette vision préhistorique de l'art. Parmi ses oeuvres Numidie, le Lyon de Babylone, Porte andalouse, Allégorie pastorale, La porte de Cirta...«Toute analyse interne ou externe de la peinture moderne est liée directement ou indirectement à un grand répertoire historico-critique avant-gardiste et de toutes les civilisations, parce que tout a commencé avec les cavernes de Tassili, de Lascaux et d'Altamira, symboles de la mémoire universelle. Aujourd'hui, comme hier, ce répertoire est perpétué par des modifications de jeux formels selon les sensibilités, la spontanéité dont les modalités et les buts d'expression sont soumis à des opérations mentales qui incarnent le concept de modernité.», écrivait Abderrahmane Aidoud au début des années 90. Déchiffrer le message des oeuvres transmises par l'artiste n'est pas chose facile. En faisant l'analyse de ses toiles, on a l'impression de baigner dans une époque lointaine (référence à l'histoire) qui fait appel tantôt à la violence tantôt à la douceur, c'est ce qu'a clairement exprimé un jour l'écrivain Rachid Boudjedra en parlant de ses oeuvres: «Il y a chez Abderrahmane Aïdoud une sorte de réversibilité qui renvoie à l'idée de la pellicule qu'on impressionne sur les côtés, mais que l'on ne comprend que si on la met à l'envers».
Pour rappel, Abderrahmane Aïdoud a participé dans des expositions collectives mais aussi individuelles dont la dernière a été réalisée au mois de novembre 2000, au centre des arts de Saddam-Hussein à Bagdad. En 1983, on lui décerna deux médailles, l'une d'argent à l'exposition de Naples, et l'autre de bronze à l'exposition de Milan.


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