C´est le chiffre avancé par le Dr Otmane Chaouche, chef de service de neurologie au CHU de Ben Aknoun. Intervenant sur le thème «Bases physiopathologiques du traitement médical de l´épilepsie» au Congrès national de psychiatrie sociale organisé mercredi et jeudi à l´hôtel El-Aurassi, le Dr Chaouche a expliqué que lépilepsie est une pathologie aussi fréquente que la migraine, dont les conséquences sociales peuvent être médicales. Il a précisé que 30% des épileptiques peuvent devenir des pharma-résistants, c´est-à-dire ne répondant à aucun médicament. Néanmoins, en Algérie, cette maladie fait peur et suscite plus souvent le rejet de l´empathie. L´individu présentant des crises d´épilepsie est victime d´exclusion, de discrimination, notamment l´enfant épileptique.