C´est Al Bassaïr qui le dit dans l´une de ses dernières éditions. Un mari qui frappe sa femme, il n´y a rien de plus religieux. Al Bassaïr n´est pas un quelconque journal dans le paysage médiatique algérien. C´est l´organe de la vénérable Association des uléma musulmans algériens. Le tout au moment où les hommes et les femmes tentent de freiner un tant soit peu la déferlente de la violence. Il faut revenir aux numéros 514 et 515 pour trouver la série d´articles traitant de la nécessité de la violence contre la femme sous la plume de si Hadj Mohand Tayeb. Incitation à la violence et apologie de la violence sont les nouveaux credos de l´association islamique et contre lesquels ni Belaïz ni Ould Kablia ne soufflent mot. Encore moins Abderrahmane Chibane, président de l´association.