La première décision importante prise dans ce sens fut d'abord l'assainissement du dossier du Calpi. A l'instar des autres régions qui ont su, en un laps de temps très court, constituer des pôles d'investissements prometteurs, la wilaya de Médéa tente depuis trois ans de mettre en place un environnement attractif susceptible d'attirer les capitaux des résidents locaux. La première décision importante prise dans ce sens fut d'abord l'assainissement du dossier du Calpi. Structure qui a souffert par le passé d'un certain dysfonctionnement à l'origine des faibles résultats enregistrés, depuis sa création en 1994. Le bilan établi, sur cette même période, faisant ressortir un taux très faible de projets réellement opérationnels, même si le nombre de dossiers traités et avalisés approche les 104 projets. D'où la décision d'imposer des conditions très strictes pour l'octroi d'autorisation, surtout devant le nombre très élevé de demandes qui appartiennent plus au domaine de l'activité commerciale que du chapitre investissement. Confusion, ignorance, ou mauvaise foi? La question s'imposait d'elle-même, vu la nature des activités soumises à l'approbation du Calpi, relevant plutôt du registre de commerce que d'une telle structure. Et cela, eu égard, une fois soumis à l'épreuve du terrain, à la solvabilité des dizaines d'investisseurs qui se sont manifestés! Devant cette situation, la commission de wilaya chargée du Calpi avait décidé, dès la fin 2000, dans une première phase, de n'accorder d'autorisation qu'aux investisseurs les plus sérieux et les plus solvables. Ensuite, il s'agira de geler l'attribution des terrains situés dans les réserves foncières, afin d'en arrêter la saignée qui sévissait depuis une décennie, et orienter tout candidat vers les zones d'activité implantées dans les quatre coins de la wilaya. Aujourd'hui, et à la faveur des facilités qu'offre la wilaya, en sus des dispositions attractives que propose le Calpi, des signes de relance de l'investissement commencent à apparaître, à travers des projets en chantier, s'inscrivant dans le cadre de l'activité agroalimentaire, qui, notons-le, est la principale vocation du Titteri. Gageons, enfin, que les pionniers qui ont bravé toutes les contraintes, subjectives ou objectives, et qui ont fait le pari... de la réussite feront, des émules qui tenteront d'explorer les multiples créneaux porteurs que recèle Médéa.