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La mer à boire...
Publié dans L'Expression le 27 - 07 - 2006

Quand on traverse un pays ou quand on le survole en avion, il est facile d´apprécier, sans être connaisseur ou spécialiste de la question, la politique d´aménagement du territoire. Evidemment, c´est la géographie, le relief, le climat et les ressources qui dictent la concentration des populations sur un territoire donné, mais les progrès techniques et scientifiques ont fait que l´homme, grâce, non seulement à ses facultés d´adaptation, mais aussi sa maîtrise technologique, a pu se fixer en des lieux où la vie était quasiment impossible auparavant.
Quand l´oeil embrasse un paysage donné, la première constatation est la concentration d´habitations sur la surface observée. Dans les pays développés, on est frappé par le nombre important d´agglomérations plus ou moins grandes semées sur le territoire d´une manière régulière: les villages se juxtaposent, des terres cultivées alternant avec des espaces habités. Par contre, dans les pays du Sud, on est frappé par le contraste saisissant qui existe : des vastes espaces déserts séparent des agglomérations à forte densité de population.
La première condition pour la fixation de l´élément humain en un point donné est évidemment la présence de l´eau en quantité suffisante. Ce n´est pas pour rien que les premiers foyers humains sont les rives des cours d´eau.
L´homme suit l´eau, puis après viennent les autres ressources. Quand les potentialités agricoles ou industrielles existent et que l´eau manque, l´homme déploie tout son génie pour amener l´eau de très loin jusqu´au lieu de son industrie: les aqueducs romains, les foggaras iraniennes et du Sud algériennes en sont la preuve. Des prouesses techniques ont été réalisées pour que ce précieux liquide soit utilisé, non seulement pour faire tourner les moulins à grain, produire de l´électricité mais aussi pour irriguer de vastes surfaces agricoles ou même pour réaliser des jets d´eau dans des jardins d´agrément.
Mais pour assurer le développement durable grâce à la présence constante de l´eau, l´homme a érigé des barrages de plus en plus grands pour dompter l´irrégularité des cours d´eau, juguler les crues néfastes pour les cultures et les populations et assurer sur un périmètre donné une distribution régulière de l´eau.
La géographie du Nord de l´Algérie, avec ses ravins profondément encaissés se prête aisément à la réalisation de barrages modestes qui, non seulement empêcheront l´eau de se perdre en mer, mais aussi ajouteront à ce paysage marqué par la soif et par l´irrégularité des précipitations, une beauté que seuls les plans d´eau où se mirent ciel et montagnes savent ajouter à un paysage désolé.
La maintenance des barrages est certes coûteuse à cause de l´envasement, mais le bénéfice écologique qui en est tiré est incomparable. La retenue d´eau augmente le taux d´humidité ambiant: les Constantinois mesurent déjà l´impact de l´impressionnant barrage de Grarem qui commence à peine à gonfler les trois cours d´eau qui l´alimentent.
Il est du ressort des spécialistes de dire quelle est, en définitive, la solution la moins coûteuse financièrement et écologiquement: retenir l´eau de pluie, ou dessaler l´eau de mer qui présente un gisement inépuisable.
Il faut, cependant, se mettre toujours à l´esprit que cette dernière solution est surtout pratiquée dans les pays où la pluviosité est proche de zéro: les pays du Golfe.
Ne pas oublier aussi que c´est une technologie importée qui nécessite sans cesse le recours aux pays étrangers.


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