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Pourquoi l´Algérie doit refuser d´adhérer
UNION POUR LA MEDITERRANEE
Publié dans L'Expression le 05 - 06 - 2008

«Un immigré c´est essentiellement une force de travail provisoire, temporaire en transit.»
Abdelmalek Sayad «Qu´est-ce qu´un immigré?»
Il ne se passe pas de jour sans que l´on parle "outre-mer" de la présidence française et des miracles attendus, à telle enseigne que nous avons l´impression qu´il n´y a pas actuellement de présidence tournante. Tout est fait pour préparer l´intronisation de la présidence française avec comme point d´orgue, cette Arlésienne de Bizet qu´est devenue l´Union pour la Méditerranée qui présente, on l´aura compris comme Janus, deux faces, celle du versant Nord et de ses intentions profondes et celle du versant Sud émietté, sans cap et qui attend les ordres pour s´exécuter. On dit que l´Algérie réserve sa réponse et qu´elle accueille cette semaine une réunion préparatoire. Dans cette contribution, nous voulons poser objectivement les tenants et les aboutissements de ce marché de dupes.
Il faut bien comprendre que l´Union européenne est composée de pays scientifiquement développés. Ces pays, qui ont atteint le summum de l´organisation, de l´efficience de l´optimisation de la ressource, décident de mettre en commun leur savoir, leur force économique pour aller à la conquête du monde posant, de ce fait, de réels soucis à leurs alliés américains. Que l´on se rende compte! Voilà une Union européenne avec "27 Commissaires" ayant chacun une cinquantaine de spécialistes de la question, (agriculture, énergie, finances, politique agricole), bref, le patron José Manuel Barroso règne sur un "thinks tanks", immense bureau d´études où s´établit, au millimètre, la stratégie constamment adaptée de l´Europe. Nous avons donc en face de nous une machine à penser avec 27 Commissaires autant de viviers d´idées de réflexion et en définitive, une supériorité dans la réflexion écrasante à plus d´un titre; l´Union européenne est un univers de 450 millions d´âmes avec un niveau de vie en moyenne de 20.000 dollars par individu, 1000 universités, une centaine de grandes écoles, autant de centres de recherches de qualité et enfin un Mastodonte qui consomme 3000 tWh. Les 12 pays du Sud totalisent difficilement 250Twh (le 1/3 de l´Allemagne) A titre d´exemple, l´Algérie consomme 30 tWh (1%) on dit qu´elle a des capacités avec le Sahara et qu´elle contribuera à terme à alimenter l´Europe en électricité, l´idée n´est pas nouvelle, elle est déjà mise en oeuvre.
Le pot de terre et le pot de fer
Que pouvons-nous présenter en face de l´Union européenne, un listing de pays aux antipodes idéologiques entre eux et plus divisés que jamais. A titre d´exemple, les pays maghrébins, ne font pas le poids devant le rouleau compresseur que leur oppose l´Europe sur chaque dossier. La réalité est magistralement décrite par cette sentence sans appel de Habib Boularès, secrétaire général de l´UMA: "L´Europe, qui freine des quatre fers à la frontière turque, envisage allègrement l´intégration de l´Ukraine et de la Moldavie...En termes diplomatiques, il est dit aux pays de l´UMA, vous ne serez jamais que des voisins, une banlieue difficile d´une métropole prospère."
Plusieurs questions restent sans réponse. Pourquoi impliquer la Turquie qui est candidate à l´Union? Le problème de la participation d´Israël: sa politique envers les pays arabes, le fait de côtoyer le rendrait discrètement et inexorablement fréquentable aux autres pays qui ne demandent qu´à le faire, en plus de ceux qui ont des liens directs ou indirects avec cet Etat. C´est donc un problème, accepter de siéger dans ces conditions cautionnerait la politique d´apartheid et colonialiste contre les Palestiniens. Le problème de la circulation des personnes - élément structurant de la mondialisation - le problème des zones de rétention dans les pays méditerranéens à qui on demande de faire les gardes chiourmes de tous ceux tentés de traverser la mer. Voilà ce qu´est la politique de co-développement que propose la France qui a réussi à convaincre ses partenaires qu´il faut plus que jamais barricader les frontières. En fait, cette tentative de "divide ut impere" " diviser pour régner " est classique. Le destin des pays du Sud riverains de la Méditerranée n´est pas dans un quelconque néocolonialisme européen visant à contrecarrer la Chine, voire les Etats-Unis et surtout à se protéger des hordes barbares du Sud, il est d´abord dans une introspection des peuples - qui doivent être consultés- pour évaluer l´intérêt supérieur. Il ne faut pas oublier que notre destin est africain et que la stratégie de la forteresse Europe est de continuer à exploiter à distance les pays anciennement colonisés, sous prétexte qu´ils nous apportent un savoir-faire depuis un demi-siècle d´indépendance, nous ne savons plus rien faire. C´est tragique parce que nos vrais problèmes n´intéressent pas l´Europe et la France qui met tant de zèle à s´entêter à réanimer le cadavre du "Processus de Barcelone" ressorti du placard. Le problème du développement des pays riverains à qui on promet des projets qui arrangent on l´aura compris, les pays du Nord mais qui ne correspondent à aucune logique du développement des pays du Sud. Que l´on nous parle de la dépollution de la Méditerranée, ce n´est pas une priorité pour les Algériens, voire pour les Tunisiens et Marocains; on nous parle des changements climatiques et les solutions communes pour y faire face, le Sud de la Méditerranée n´en est pas responsable et c´est un coup d´épée dans l´eau. C´est à l´Europe et aux pays industrialisés de revenir à la sobriété énergétique pour conjurer les changements climatiques.
Ce qui intéresse l´Europe, c´est surtout le containment de l´émigration non choisie, c´est aussi le marché méditerranéen (75% du commerce maghrébin se fait avec l´Europe, l´Algérie a acheté pour 17 milliards de dollars en 2007). En fait, il ne reste pas grand-chose de la vision impériale du projet de Nicolas Sarkozy qui, d´une certaine façon,voulait légaliser au niveau européen son "néo-protectorat" sur le Maghreb. Dans les faits, l´Europe ne veut pas laisser libre cours aux Etats-Unis et à la Chine pour la course aux marchés africains. Elle a déjà laminé l´Afrique en lui imposant d´une façon drastique les conditions post-ACP en décembre dernier avec, on l´aura compris, un déséquilibre en défaveur de l´Afrique. Par ailleurs, l´autopsie du Processus de Barcelone n´a jamais été faite. Souvenons-nous de la mutation, en 5+5. Pour rappel, le défunt Processus de Barcelone a souffert au tout premier plan d´un manque de volonté d´engagement de chacun des partenaires. De même, la multiplication des initiatives en Méditerranée, tels le Dialogue "5+5" créé en 1990, réunissant 5 pays du "Nord" (Espagne, France, Italie, Malte, Portugal) et 5 pays du "Sud" (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie, Tunisie) qui constitue une enceinte informelle de dialogue, et le "Forum méditerranéen" (créé en 1994), la mise en place en 2004 de la "Politique européenne de voisinage" (PEV) tend à annuler la spécificité du Partenariat Euromed.
L´objectif, nous dit-on, de l´Union pour la Méditerranée - Processus de Barcelone, est de faire travailler ensemble autour de "projets concrets" 39 pays: les 27 et 12 pays du sud de la Méditerranée. Nous savons globalement quelles sont les préoccupations des pays du Nord: -sécurité énergétique et environnementale -sécurité contre l´envahissement par les réfugiés économiques et bientôt climatiques -sécurité contre le "terrorisme" -accessoirement, ouverture des marchés pour vendre leurs surplus. Parlons-en de cette propriété commune "moulkia mouchtaraka" comme le martèle Alain Le Roy. Est-ce une propriété que l´on doit faire vivre mille ans ou simplement une auberge espagnole, une sorte de mercuriale où les projets sont attribués à la criée ou à la capacité de nuisance du demandeur. On l´aura compris, même ce processus de Barcelone réanimé n´est pas du goût des pays de l´Europe de l´Est qui ne se sentent pas concernés ni culturellement si commercialement par cette banlieue turbulente. Ainsi, le 26 mai, lors d´une rencontre des ministres des Affaires étrangères de l´Union européenne à Varsovie, la mise en place d´un nouveau "Partenariat oriental" de l´UE, qui concernerait l´Ukraine, la Biélorussie, la Moldavie, la Géorgie, l´Arménie et l´Azerbaïdjan. "En Pologne, nous faisons la distinction entre la dimension méridionale et la dimension orientale [de la PEV], et cette distinction est la suivante: au sud, nous avons des voisins de l´Europe, à l´est, nous avons des voisins européens", a-t-il expliqué. Et, selon lui, cela constitue "une grande différence"."(1) Ils regrettent que l´Europe persiste à se tourner vers le Sud au lieu d´aider les pays de l´Est. Naturellement, pas un mot de la Bosnie, de l´Albanie, du Kosovo, de la Turquie. A cette dernière qui frappe à la porte de l´Europe depuis cinquante ans, la France propose justement de diluer l´espérance de la Turquie "l´Homme malade de l´Europe" dans ce ClubMed,
Il ne reste plus grand-chose des plans ambitieux de la France pour une "Union pour la Méditerranée" alors que la Commission présentait hier ses propositions sur l´initiative, apaisant les craintes que cette union ne soit un club fermé ligué contre la Turquie. La nouvelle initiative, intitulée "le Processus de Barcelone-Union pour la Méditerranée", serait gérée par une coprésidence tournante comprenant un pays membre de l´UE et un pays partenaire de la Méditerranée, portant ainsi un coup aux ambitions de M. Sarkozy. La Commission a bien fait comprendre que ce projet n´est pas dirigé contre la Turquie et ne vise pas à s´éloigner de l´objectif des pourparlers d´adhésion de la Turquie à l´UE. Le coup de grâce au projet initial a été donné sournoisement par Juan Manuel Barroso qui définit sans état d´âme ce qui est attendu de cette Union: "La Méditerranée est sans doute la région la plus critique pour l´avenir de l´Europe. Elle est centrale pour les questions d´immigration, d´environnement, de transports de l´énergie....La France doit donc jouer le jeu européen, sans arrogance, sans hégémonie, y compris dans son intérêt national....".(2)
Nous préférons de loin les propositions, pour une fois cohérentes, du Parti socialiste européen (PSE). Pasqualina Napoletano, vice-présidente du groupe socialiste au Parlement européen, a qualifié les propositions de M.Sarkozy de "volontaristes". Le document souligne la nécessité de surmonter les "peurs hystériques" sur l´immigration, selon ses propres termes. Elle estime que l´Europe devrait plutôt se concentrer sur des stratégies à long terme pour ses projets, en stimulant l´emploi dans ses pays partenaires du Sud et en réduisant le fossé social entre le Nord et le Sud. Elle a également insisté sur la nécessité d´aider la société civile et les forces politiques démocratiques dans le sud de la Méditerranée. Les socialistes sont également enthousiastes à l´idée d´ajouter la perspective de la candidature turque à l´UE et ne souhaitent pas qu´elle soit remplacée par un partenariat méditerranéen"(3)
En définitive, que deviendrait le processus quand nous aurons un président européen totalement détaché de la réalité et de l´ambiance méditerranéenne avec en face un partenaire imprévisible? En fait, L´Europe se barricade, la politique migratoire que veut imposer la France à l´Union européenne n´a jamais été aussi inhumaine. Le seul pays qui y trouve pour le moment son compte, c´est l´Italie de Berlusconi. L´Europe, après avoir créé le Sive pour surveiller les côtes espagnoles à partir de Gibraltar, après avoir créé une flotte pour repérer les épaves humaines qui tenteraient d´approcher de ses rives, veut mettre en place des centres de rétention sur le versant sud de la Méditerranée et ne pas avoir à gérer sur son sol pour des raisons "hypocritement" humanitaires, les centres de rétention qui sont "incompatibles" avec l´image de patrie de la tolérance et des droits de l´homme....(4)
Union avec le diable?
L´Europe vieillit et elle a un retard technologique sur les Etats-Unis, la Chine et l´Inde. Comment faire? Il lui faut du sang neuf pour payer les retraites, il lui faut des cadres de qualité. Elle ouvre son marché définitivement aux anciens pays de l´Est. De ce fait, les plombiers seront majoritairement polonais. Par contre, elle a besoin d´ingénieurs, de médecins, d´architectes. Pour cela, elle met en place sans état d´âme une émigration choisie en aspirant les élites que les pays du Sud de la Méditerranée ont mis tant de temps et eu tant de mal à former. Pour cela, il lui faut contrôler les velléités de recherche et les programmes de formations. Elle uniformise le LMD dans les pays du Sud. Elle promet un vague projet de type Erasmus, mais ne fait, chaque année, insidieusement, inexorablement et discrètement que vider de leur sève intellectuelle les pays du Sud.
Voilà en définitive les non-dits de cette Union avec le Diable qui précipitera encore plus les peuples du Sud dans la médiocrité et le chaos.
Dans un article du 23 juillet dernier dans ce même journal, nous écrivions "Le Maghreb n´a pas besoin de cette Union, il a besoin qu´on l´aide à, d´abord, réaliser l´Union dans ses rangs d´une façon apaisée. Imaginons l´utopie suivante: une Union maghrébine avec un territoire de plus de 5 millions de km², fort d´une population actuelle de 80 millions d´habitants, avec une jeunesse exubérante dont l´horizon ne sera pas la fuite du pays.
Une intelligentsia avec plusieurs centaines de milliers de diplômés par an, un territoire riche en énergie fossile et avec le plus grand gisement solaire, à telle enseigne qu´une étude allemande affirme très sérieusement que le Sahara peut alimenter l´Europe d´une façon permanente en énergie électrique à partir du solaire et enfin une agronomie multiforme avec, par-dessus tout, une identité culturelle et cultuelle commune forgée par l´histoire". Il est dommage que l´Union européenne ait donné son feu vert à un projet qui passera certainement à la trappe du fait qu´il fait l´impasse sur le besoin de liberté des peuples du Sud de la Méditerranée à qui on ne demande pas leur avis. Pourquoi ne serions-nous pas capables de participer à la gestion des grands dossiers de nos pays respectifs? Pourquoi plus simplement, les citoyens du Sud sont traités comme des pestiférés et sont indésirables en Europe, où on n´en veut même pas comme touristes. Les images des chaînes humaines implorant un hypothétique visa sont une tache à la face de l´Europe. C´est cela le drame de la Méditerranée et cette UPM risque d´être un nouveau coup d´épée dans l´eau.
(*) Ecole nationale polytechnique
1.Ahto Lobjakas *www.rferl.org. Courrier International 27 mai 2008
2.J.M.Barroso: "La France doit jouer le jeu européen sans arrogance" La Croix 22/05/2008
3.Euractiv: jeudi 15 mai 2008
4.C.E.Chitour: La nouvelle immigration entre errance et body-shopping Ed.Enag 2004


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