Dans une salle comble, M. Gilles de Robien, ministre français de l'Equipement et des Transports, accompagné de son homologue algérien, M.Abdelmalek Sellal, et des présidents directeurs généraux des deux compagnies aériennes, Air Algérie et Air France, a tenu hier une conférence de presse à l'hôtel Sofitel d'Alger. Faisant le bilan de sa journée qui a commencé avec le premier vol marquant le retour d'Air France après neuf années d'absence, le ministre français l'a qualifiée «de très belle journée» signifiant par là toute la symbolique que revêt cet événement. M.Gilles de Robien, qui a en charge, au niveau du gouvernement français, plusieurs dossiers, a eu de nombreux entretiens avec plusieurs ministres algériens, notamment ceux de l'Habitat, M.Hammimid et des Ressources en eau, M.Abdelmadjid Attar, où plusieurs groupes de travail ont été constitués. Selon le ministre français des Transports, «la France compte s'investir dans plusieurs secteurs sensibles en Algérie», tels que la remise à niveau de nos chemins de fer et notamment dans la construction de logements sociaux à grande échelle. C'est ainsi que deux accords doivent être signés dès septembre prochain concernant le transport routier et le transport maritime. En outre, un accord multiforme ( formation, maintenance...) a été lancé à cette occasion entre les deux compagnies aériennes. La gestion et la distribution des ressources en eau ont été également à l'ordre du jour. Le ministre français de l'Equipement et des Transports a insisté pour que «la flamme rallumée par nos deux présidents» dans le réchauffement algéro-français doit pouvoir trouver sa concrétisation par une coopération particulière. L'aspect politique du retour d'Air France a été souligné par le ministre français des Transports. Il annonce un engagement encore plus important dans l'investissement français en Algérie. Cela sans oublier que le marché de l'aérien est très attractif pour Air France. Le retour hier d'Air France marque une nouvelle étape dans les relations algéro-françaises qui connaîtront une accélération dans la prochaine rentrée.