Le Salon international des productions et de la santé animales (Sipsa), reprend avec une onzième édition qui se tiendra du 18 au 21 mai 2011 à Alger. Hier, le directeur du Sipsa, Dr Amine Bensemmane a dit que l´événement sera rehaussé par la présence du Professeur J.F Chary, président du comité d´animation et de coordination de la VET 2011 (année mondiale vétérinaire). Il devra animer mercredi prochain une conférence sur «La naissance de l´enseignement vétérinaire». Associé au Sipsa, le Salon international du machinisme et de l´équipement agricole (Agri´sime), est la vitrine de l´essor et du développement des productions animales. Le marché agricole algérien offre des opportunités d´affaires avérées. La participation d´une centaine de nationaux parmi les 350 exposants venus de 28 pays, dont «le Maroc, qui y prend part au titre d´entreprises privées mixtes», selon le directeur du Sipsa, Amine Bensemmane, qui laisse présager une belle activité. Trois pays arabes (Tunisie, Liban et Jordanie), sont aussi présents à cette manifestation à laquelle prennent part notamment, la Chine, les Etats-Unis, la France, l´Allemagne, la Grande-Bretagne. Ce salon marque «un tournant» dans la politique de l´élevage en Algérie. La recherche de partenariats durables et fiables avec des étrangers est au menu des opérateurs algériens en quête de coopération ancrée principalement sur le transfert des technologies et de joint-ventures. Trois forums sont programmés, le «Fiplait» (Forum interprofessionnel du lait et des produits laitiers), le «Fifavic», relatif à la filière avicole et le «Finoviand» qui va regrouper les professionnels qui débattront de la viande et des produits carnés, des nouvelles technologies et de l´installation d´abattoirs performants et modernes aux normes internationales de sécurité, d´hygiène et d´environnement et de l´organisation de la chaîne de froid. Soukhal, membre du Comité interprofessionnel du lait, a indiqué que la consommation du lait et des produits laitiers a atteint 5 milliards de litres/an dont 50% sont couverts par la production nationale, et l´autre moitié importée. 72% du lait proviennent de bovins, le reste est caprin, camelin ou ovin. Il a ajouté que l´Etat devrait initier des aides en exonérations et subventions pour inciter à une meilleure augmentation de la production. Trois milliards de litres de lait sont produites, alors que les deux milliards de litres restants sont transformés en produits laitiers. Il a rappelé qu´un Comité national interprofessionnel, déjà mis en place, chapeaute 120 laiteries qui ont des contrats avec des collecteurs. Cette démarche nouvelle, a-t-il dit, a permis la création de 9 «comités régionaux élus», à bulletin secret.