La cour criminelle de Annaba a condamné à mort B. J., âgé de 34 ans, pour homicide volontaire avec préméditation. Le drame qui a mis en émoi Annaba, est survenu en 2006, lorsque la victime, une femme de 59 ans, avait demandé à son amie, mère du mis en cause, de demander à ce dernier de lui prêter 235 millions de centimes aux fins d´acheter un logement dans la cité des Palmiers, située au niveau du quartier populaire «Jebenette lihoud». Le mis en cause avait en effet, prêté ladite somme à la victime, qui, peu de temps après, avait décidé de s´installer en France. Le jeune homme, qui devait se marier, avait bénéficié de l´aide de la femme qui lui avait demandé d´occuper son appartement. Quelques mois après, la victime décide de revenir au pays et demande donc, au mis en cause, de lui libérer le logement. C´est alors que ce dernier réclame son argent. Sur insistance de la victime de vouloir récupérer son appartement le plus tôt possible, le mis en cause lui propose alors de venir et trouver un terrain d´entente. Prenant par surprise la victime le mis en cause lui asséna plusieurs coups avec une barre de fer lui fracassant le crâne. Ne s´étant pas contenté de la tuer, il a brûlé la poitrine de sa victime à l´aide d´un chalumeau. Après avoir accompli son forfait, l´assassin restera trois jours durant à chercher un moyen de se débarrasser du corps de la victime. Il finira par le placer, déjà en décomposition, entre 3 matelas, qu´il aspergera d´essence avant d´allumer dans chaque pièce une bougie. Le criminel quittera l´appartement après avoir ouvert le robinet du gaz, pour maquiller son crime en accident. L´odeur du gaz, s´est bien sûr, propagée dans tout l´immeuble. Alertés par les voisins, les éléments de la Protection civile ont découvert le corps de la femme morte. Les services sécuritaires, à l´issue des investigations engagées, n´ont pas mis longtemps pour appréhender le meurtrier, sur la base des témoins oculaires, à savoir les voisins, qui ont, à l´unanimité, témoigné l´avoir vu sortir de chez la victime le jour du drame. Le mis en cause est placé alors sous mandat de dépôt, pour homicide volontaire avec préméditation. B. J. a exprimé des remords et des regrets pour tenter de susciter la clémence de la cour, qui a prononcé la peine de mort à son encontre.