Aujourd'hui, le témoin des épreuves passe aux mains des 496.665 candidats. En plus des agents de sécurité aux alentours des centres d'examen, 33.000 enseignants et 20.000 observateurs vont encadrer ces épreuves. Il n´y a que l´âge qui diffère. Le «stress», cette expression relativement nouvelle, est de mise pour désigner cette angoisse particulière, plusieurs fois ressentie par nous et nos aînés, durant le long périple de nos études Il y a une dizaine de jours, c´était nos chers «futurs cadres» en culottes courtes qui passaient leur premier «obstacle» pour en finir avec le cycle primaire et entamer le secondaire. Ils étaient près de 600.000, dont un peu plus de 50% de garçons. Ces épreuves étaient suivies de celles du Brevet d´enseignement moyen (BEM) auquel plus de 528.000 candidats étaient inscrits. Aujourd´hui donc, le témoin des épreuves passe aux mains des 496.665 candidats à l´examen du baccalauréat session-2011. Parmi eux 357.464 candidats scolarisés et 139.201 candidats libres. Ces chiffres accusent une légère baisse du nombre de candidats qui s´élève à 1501 lycéens par rapport à l´an dernier. Ils montrent une prépondérance des filles dont le nombre est de 285.769 entre scolarisées et libres, contre 210.896 de garçons. Une autre remarque s´impose. Il s´agit des filières des sciences et des lettres qui viennent en tête de par l´importance du nombre des candidats. En effet, la filière «Lettres et philosophie» totalise 181.949 candidats scolarisés et libres et les «Sciences expérimentales» se distingue avec 174.474 candidats. En revanche, on relève une certaine répulsion pour la filière des «Mathématiques» qui n´enregistre que 2352 candidats. Les 1413 centres d´examen et les 49 autres de correction seront ouverts aux syndicats du secteur de l´éducation et à la presse pendant le déroulement des épreuves a-t-on assuré auprès du ministère de l´Education nationale. Les dispositifs de surveillance et d´observation habituels ont été renforcés par 14.100 observateurs chargés de suivre les épreuves à l´intérieur des classes d´examen. Le coût de l´organisation de cette épreuve s´élève à plus de 2 milliards/DA et 9 centres d´accueil et codage des copies en anonymat sont prévus pour les épreuves alors que 33.000 enseignants et 20.000 observateurs seront mobilisés pour les centres de correction. Une commission pédagogique indépendante de 32 inspecteurs est chargée d´évaluer matière par matière, aux plans scientifique et linguistique, les sujets, dès leur mise à la disposition des candidats. Cette commission «ad hoc» est apte à se prononcer sur la conformité académique des sujets d´examen. Les résultats seront connus le 10 juillet 2011, et immédiatement après délibération, les attestations de succès ainsi que les relevés de notes seront signés et transmis aux directions de l´Education nationale, qui se chargeront de les remettre aux concernés avant le lancement des inscriptions universitaires. Il est à relever que quelque 2000 détenus des établissements pénitentiaires se présentent aux épreuves du baccalauréat ce samedi 11 juin 2011. Ils sont pour leur part répartis à travers 32 établissements pénitentiaires accrédités par l´Office national des examens et concours, a précisé un communiqué du ministère de la Justice. Ces examens se dérouleront sous la supervision et encadrement du ministère de l´Education nationale. En 2010, quelque 517 candidats-détenus avaient obtenu le baccalauréat et 1859 autres avaient été reçus au BEM. Les inscriptions à l´examen du baccalauréat sont devenues, rappelle-t-on, officielles et obligatoires en Algérie à partir de cette année, avait informé en temps opportun l´Office national des examens et concours (Onec). Toutes les procédures administratives d´inscription se déroulent dorénavant par Internet sur le site d´Onec http://insbac.onec.dz. Pour officialiser cette procédure, l´Onec avait procédé à une campagne d´explication auprès des directions de l´éducation de wilaya. Grâce à cette nouvelle procédure, le candidat était en mesure d´imprimer lui même, et ce, sur place, le formulaire d´inscription. Ce document était accompagné du coupon de frais d´examen, dûment déposé auprès d´un bureau de poste après acquittement de la somme de 2500 dinars, contre un accusé de réception. Les étudiants étaient donc soulagés des longues files d´attente au sein des directions de l´éducation, du moment que chacun pouvait s´inscrire tout seul. Ils avaient la possibilité de vérifier leur dossier à l´aide de l´outil informatique alors que des journées d´information par «datashow» aveint été organisées au sein des établissements scolaires afin d´expliquer la procédure à entamer par Internet.