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EXAMEN DE PASSAGE AU CYCLE SECONDAIRE
Entre stress et soif de r�ussir
Publié dans Le Soir d'Algérie le 03 - 06 - 2008

Les temps changent ! L'ardeur avec laquelle le passage au cycle secondaire est v�cu actuellement n�est plus la m�me qu�autrefois. Pour beaucoup, finis les grosses angoisses et le trac qui pr�c�dent ces �preuves d�cisives. Ce sont l� les impressions des �l�ves et enseignants rencontr�s hier dans divers �tablissements de la capitale.
Wassila Z - Alger (Le Soir) - D�cid�ment, �la g�n�ration Internet�, comme aiment � se faire appeler nos jeunes adolescents, semblent avoir �ray� les termes trac et angoisse de leur vocabulaire. Le premier jour des examens du BEM �tait plut�t caract�ris� par de la s�r�nit�. Une petite vir�e � travers les centres d�examen de la capitale le refl�te. 10h10. La cour du lyc�e El- Idrissi de la circonscription de Sidi-M�hamed �grouille� de jeunes �l�ves. Trois �preuves � l�ordre du jour. Langue arabe et physique, la matin�e de 8h � 12h. Reprise � 15h avec l��ducation civique et l��ducation islamique. La premi�re �preuve pass�e, les candidats reprennent un peu leur souffle. Les enseignants charg�s de la surveillance se font l��cho du bon d�roulement des �preuves. L�organisation des examens s�am�liore, estiment-t-ils. �L�organisation de l�examen devient tr�s rigoureuse. Des efforts ont �t� d�ploy�s par le secteur�, affirme-t-elle. D�ailleurs, et pour faire bonne impression, le directeur de l��ducation, M. Mesbah, vient inspecter les lieux, s�assurer de l�organisation et rassurer les �l�ves. Impossible donc d�acc�der � l�int�rieur et s�approcher des �l�ves. Les directives sont strictes ! Nous continuons notre fl�nerie dans la capitale. La m�me consigne dans le reste des centres d�examen : �Interdiction d�acc�der dans l�enceinte d�un �tablissement sans autorisation.� R�sign�s, nous retournons au lyc�e El Idrissi. Midi. Un attroupement de jeunes filles et de jeunes gar�ons, tous aussi coquets les uns que les autres. Ces �l�ves, qui viennent de passer les deux premi�res �preuves du BEM, ont l�air plut�t d�contract�s. Aucun signe de tract ne se lit sur leur visage. Amina, Nihad et Meriem, post�es � l�entr�e de l��tablissement, revoient leurs r�ponses. L�optimisme marque leurs visages souriants. �Les sujets �taient tr�s abordables�, s�accordent-elles � dire. Ils portent sur l'une des grandes parties du programme. D�apr�s ces �jeunes filles�, la langue arabe constitue l�une des mati�res les plus importantes du programme. Les �l�ves ont eu � traiter un sujet tr�s sensible, � savoir les ressources en eau. Les candidats devaient, entre autres, r�diger une argumentation d'une dizaine de lignes r�pondant au sujet du brevet, soit le manque d�eau potable. Un sujet que ces jeunes, � l�instar de tout Alg�rien, connaissent bien ! �On nous a demand� d�argumenter cette situation, tout en soignant notre prose, en usant des diff�rents modes de la langue arabe�, nous dira Ahlem. Pour cette jeune fille, rassur�e, mais surtout s�re de ses capacit�s intellectuelles, le sujet �tait tr�s abordable, �c��tait du g�teau�. Samir, avec ses petites lunettes lui donnant un air d��intello�, a un avis divergent. Affichant une moue, il expliquera que c��tait assez compliqu�. M�mes divergences concernant la physique.
Des parents stress�s !
Du c�t� des parents, la s�r�nit� n'est pas de mise. L'examen ne durera que quelques jours, mais l�angoisse, elle, persistera jusqu�aux r�sultats des �preuves. Soit le 19 juin courant. �Je ne pourrais souffler que le jour de l�annonce des r�sultats�, dira Mme R. Hamida. Ne cachant pas son inqui�tude, elle redoute que sa fille Meriem ne puisse pas r�ussir. �Vous savez, parfois le trac nous joue de mauvais tours. M�me si ma fille s�est bien pr�par�e, je ne puis m�emp�cher de m�inqui�ter.� Toutes les mamans rencontr�es sur place auront la m�me r�plique. Au milieu de ce brouhaha des rires juv�niles, les mamans contiennent, tant bien que mal, leurs �motions. Quelques minutes apr�s, la foule se disperse. Les potaches prennent, en majorit�, le chemin de la maison. D�autres pr�f�rent rester sur place� Une dizaine d��l�ves demeurent aux abords du lyc�e. Nous les abordons pour conna�tre les motivations de leur choix. Nous aurons droit � deux versions. �C�est pour ne pas subir l�angoisse de ma maman�, lance Mohamed exc�d�. �Elle finira par me la transmettre, son angoisse !� Selon lui, elle n�arr�te pas de le �harceler� par ses coups de t�l�phone et ses questions : �Est-ce que �a s�est bien pass� ? As-tu bien pr�sent� tes r�ponses ? As-tu soign� ta copie ?� Des questions qui agacent souvent nos jeunes candidats. Pour d�autres, c�est beaucoup la recherche d�une bonne ambiance qui les int�resse. Cela permet de �d�stresser�, diront-ils en ch�ur. Apr�s un bref attroupement devant la porte du lyc�e El Idrissi, ce groupe de jeunes �lit domicile dans une pizzeria proche. Ambiance d�contract�e faite de complicit�, d'amiti�. Bonheur de faire connaissance ou plus ample connaissance avec d'autres jeunes, tous soumis �� rude �preuve�.
Une ambiance bon enfant
Echanges, partage, que de moments riches ! Ces �l�ves emmagasinent les calories et les r�serves d��nergie afin de mieux affronter les deux derni�res �preuves de ce premier jour, avec beaucoup de motivation et de sang-froid. �L�apr�s-midi, nous passerons les �preuves d��ducation civique et d��ducation islamique �, lancent-ils unanimement dans un brouhaha assourdissant, en r�ponse � notre question. Aucune appr�hension visiblement ! �Ce sont les deux mati�res les plus faciles que nous ayons � passer�, dira Mustapha, confiant. 14h30. Les alentours du lyc�e El Idrissi et des autres centres d�examen sont d�j� peupl�s. Toujours aussi �in�branlables�, les futurs lyc�ens continuent � papoter. Si ces �preuves demeurent pour les candidats un moyen d��valuer leurs connaissances fondamentales en diverses mati�res, elles leur permettent aussi d�apprendre � g�rer leurs �motions. Les esprits s�apaisent et l�attente se fait dans le calme. Aujourd�hui, ils seront �valu�s sur trois mati�res. Il s�agit des math�matiques, du fran�ais et des sciences. L��preuve que redoutent le plus les candidats serait celle des math�matiques. Avec une voix fr�le, Selma, qui �tend� un peu l�oreille, nous dira timidement : �Demain (aujourd�hui NDLR) sera d�cisif pour moi. J�ai des difficult�s en math�matiques �. En attendant, l�attente se fait dans la s�r�nit� et l�optimisme.


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