L'Anppfj se félicite de l'initiative de consultations initiée par le Président Bouteflika. «C´est une très bonne initiative du Président Abdelaziz Bouteflika, d´être à l´écoute des associations et partis», a déclaré à L´Expression Mme Nadia Dridi, présidente de l´Association nationale de la promotion et la protection de la femme et de la jeunesse (Anppfj). Cette association, créée en 1990 par Mme Saïda Ben Hamza, et dont elle dirige les destinées depuis 1997, a été invitée, aujourd´hui samedi 11 juin, au même titre que d´autres associations nationales, par la Commission de consultations sur les réformes politiques représentée par son président, Abdelkader Bensalah, assisté de Mohamed Touati et Mohamed Ali Boughazi. Mme Dridi, qui a été reçue au siège du journal à sa demande, a indiqué qu´elle ira à cette audience «en compagnie d´une jeune fille et d´un jeune homme, symboles de l´avenir.» Il est bénéfique et impératif en soi, a-t-elle étayé, de donner plus d´importance à la société civile, en restant à l´écoute, notamment des jeunes qui veulent «du concret» face aux promesses de divers responsables. Mme Dridi a fait remarquer que les différentes associations activant sur le terrain, ont besoin de moyens divers comme de locaux, de financement, de logements... mais aussi «d´une considération de la part de responsables qui doivent les recevoir pour écouter leurs doléances car, a-t-elle dit, comme l´ont souligné le ministre des Collectivités locales et le wali d´Alger, rappelle-t-elle, «c´est l´affaire de tout le monde.» Parlant des femmes, elle a souhaité qu´elles soient plus nombreuses dans les différentes institutions du pays comme l´Assemblée populaire nationale ou le Conseil de la nation. Pour elle, on doit travailler «la main dans la main» avec les autres associations et partis. «Les responsables locaux sont de plus en plus à notre écoute», a-t-elle admis positivement, avant de citer le président Tayeb Zitouni de l´APC d´Alger-Centre, et le vice-président Bettache, qui «nous a beaucoup aidés» et le président de l´APC de Bab El Oued, en l´occurrence Hacène Kettou, qui «n´a pas ménagé ses efforts pour apporter assistance à nos requêtes». Actuellement sans locaux pour diligenter nos activités, l´association, qui se félicite toutefois de l´attention que lui prête le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar, a été «dépannée» par l´APC d´Alger-Centre en attendant l´accomplissement de plusieurs promesses dans ce sens.L´association Anppfj, qui compte 400 membres environ au niveau de la capitale, compte tenir entre les 20 et 25 du mois courant, une assemblée générale pour son renouvellement. Avec un air, un tantinet ironique, Mme Dridi conclut que «l´association qui se trouve dehors depuis maintenant plus de quatre mois, tient ses réunions dans ma maison alors que mes affaires sont dispersées, notamment à l´APC d´Alger-Centre».