Ça commence vraiment à bouger Il faut se rendre à l'évidence, que parmi les noms des techniciens étrangers susceptibles d'être recrutés très prochainement pour diriger les Verts, l'entraîneur bosniaque, Vahid Halilhodzic, est aujourd'hui la piste la plus crédible. Certes, au risque de nous répéter, le dernier mot reviendra au président de la Fédération algérienne de football, ainsi qu´à la commission de candidatures mise en place dernièrement par Mohamed Raouraoua. L´EN est aujourd´hui sans entraîneur en chef, encore moins pourvue pour le moment d´un staff technique provisoire, au lendemain du départ de celui que dirigeait Abdelhak Benchikha. Il est vrai que les deux prochaines sorties officielles des Verts, ne sont prévues qu´à partir du mois de septembre prochain, à Dar Essalam, puis au cours du mois d´octobre en Algérie. Les deux prochains adversaires officiels des Verts ont donc pour nom, la Tanzanie et la République centrafricaine. L´humiliante défaite essuyée (4-0) par l´EN face aux Lions de l´Atlas à Marrakech, un certain 4 juin 2011, a tout même eu le mérite d´étaler au grand jour toute l´impuissance des Verts, apparue notamment au terme du Mondial sud-africain. La premier sérieux revers subi par l´EN à Bangui face aux Fauves centrafricains (0-2), ne pouvait, en aucun cas, être attribué à Abdelhak Benchikha qui venait tout juste de prendre en main les destinées des Fennecs. Un choix décidé à l´époque par la FAF, dans des circonstances tout à fait particulières, notamment après la démission presque inattendue de Rabah Saâdane. A l´époque, les événements autour de l´EN se sont brutalement précipités, au lendemain du match nul concédé d´entrée au stade Tchaker, face à la Tanzanie (1-1). Et à l´époque déjà, il faut aussi rappeler aujourd´hui que l´on avait déjà parlé avec insistance de l´arrivée d´un technicien étranger, mais que le sélectionneur des Verts, fraîchement installé, avait tout simplement refusé cette option que le FAF se devait de trancher en réalité, au lendemain du Mondial 2010, et non pas maintenant. Certes, les choses se précisent depuis quelques jours, et la question du futur coach des Verts sera, en principe, définitivement tranchée au cours de cette semaine, ou au plus tard, la semaine prochaine. Mohamed Raouraoua a certainement perdu trop de temps concernant le poste de sélectionneur de l´EN, d´autant plus que ni Rabah Saâdane et encore moins Abdelhak Benchikha, ne semblaient être réellement en mesure de donner un nouveau visage aux Verts. Les changements tant attendus au niveau de l´effectif de l´EN, ne se sont jamais produits en réalité. Certes, aujourd´hui force est de reconnaître que plusieurs joueurs professionnels, régulièrement convoqués avec l´EN, ont tout simplement failli. Abdelhak Benchikha n´a certainement pas osé procéder à d´importants changements, alors qu´il était important qu´il le fasse. Le match de Marrakech a surtout prouvé à l´ensemble des observateurs avertis en la matière que l´EN avait commis trop d´erreurs, et qu´elle avait été d´une faiblesse affligeante à tous les niveaux. Et même si Rabah Saâdane prétend aujourd´hui qu´il ne faut surtout pas raser complètement cette EN, il n´en demeure pas moins qu´un entraîneur étranger de la trempe de Vahid Halilhodzic, ou même un Marcello Lippi, pourrait largement le faire. Il faut surtout, à l´avenir, doter cette EN d´un véritable fonds de jeu. Et cela justifie amplement, aujourd´hui, le recrutement d´un technicien étranger de renom dont le nom sera dévoilé officiellement très prochainement, et peut-être même ce mardi.