Des déchets solides, domestiques et autres sont jetés sur les terres agricoles et même dans des oueds. Considérée comme une wilaya à la fois agricole et industrielle, elle est connue aussi par son réseau routier d'envergure et son tissu urbain intense. Cette extension à tous les niveaux fait qu'elle souffre de pollution. Des déchets solides, domestiques et autres sont jetés sur les terres agricoles et même dans des oueds, ce qui constitue un danger réel pour la santé de la population et de l'environnement. 23 décharges sauvages ont été recensées sur les lits d'oueds tels Bourouoi, Beni Aza et Oued Krimi. Certaines terres agricoles sont inondées de déchets. Pour gérer ces déchets et faire face aux conséquences de la pollution, l'inspection de l'environnement a mis en oeuvre un programme de gestion des déchets municipaux au niveau local. C'est ainsi que l'ouverture de la décharge contrôlée à la sortie de Soumaâ, diminuera considérablement le problème de la gestion des déchets communaux. Une deuxième décharge est programmée à laquelle une enveloppe financière de 18 milliards de centimes est réservée. Le directeur de l'inspection de l'environnement nous confirme qu'une fois la station de compostage de Béni Mered réhabilitée, les odeurs nauséabondes qui gâchent la vie des riverains disparaîtront. Il ajoutera aussi que la déchetterie de Béni Mered récupérera aussi les déchets recyclables. A propos de l'élimination des produits toxiques, notre interlocuteur ajoute qu'afin de contrôler l'élimination des déchets chimiques et industriels, les opérateurs économiques producteurs ont été sollicités pour coopérer avec des hôpitaux dans le cadre d'une convention afin d'éliminer les produits toxiques par le biais d'incinérateurs. Pour le moment seuls les hôpitaux de Ben Boulaid, Franz-Fanon, Meftah et Boufarik possèdent ce genre d'équipements.