Un an plus tard, le joueur de Chelsea revient sur l´affaire et assure ne pas en vouloir au sélectionneur national. Interviewé dans les colonnes du Parisien, Nicolas Anelka est sorti de son silence et est revenu sur la mi-temps de France-Mexique et ses insultes à l´encontre de Raymond Domenech. Alors que Raymond Domenech réapparait petit à petit dans le paysage médiatique français, Nicolas Anelka, lui, se fait toujours aussi rare. L´attaquant des Blues de Chelsea a cependant consenti à accorder une interview à nos confrères du Parisien, dans laquelle il revient - évidemment - sur les événements de Knysna et la mi-temps de France - Mexique (0-2), lors de la Coupe du monde 2010. Un an après l´affaire, ses insultes, son expulsion et la grêve de Knysna, Anelka relativise. Toujours autant, voire un peu plus... «Ce qui s´est passé dans le vestiaire à la mi-temps du match contre le Mexique, cela arrive dans tous les clubs ou équipes nationales, à tous les niveaux, dans tous les vestiaires. Il y a eu un désaccord tactique entre le coach et moi. C´est tout.» Interviewé dans les colonnes du Parisien, Nicolas Anelka est sorti de son silence et est revenu sur la mi-temps de France - Mexique. Et une petite insulte? «Dans ce que j´ai dit ce soir-là, il y avait un seul mot à caractère insultant et personne ne sait si c´était envers le coach ou envers sa tactique. Ça restera dans le secret du vestiaire. Il y a des choses qui se passent dans un vestiaire et qui doivent y rester», assure-t-il dans les colonnes du Parisien. Pour lui, le coupable n´est autre que L´Equipe, qu´il a poursuivi en justice. «Pour les gens, ce qui a été choquant, c´est le titre de la une du journal l´Equipe le surlendemain. Sinon, je pense qu´ils sont assez intelligents pour savoir que ce n´est pas la première fois et ce n´est pas la dernière que ce genre de désaccord arrive. (...) Mais aujourd´hui, on se rend compte qu´il y a des histoires beaucoup plus graves qu´une soi-disant insulte dans un vestiaire. Quand on voit des hauts représentants français être plongés dans des histoires d´agressions sexuelles ou de harcèlement, on se demande qui sont les racailles...» Si Anelka en veut à L´Equipe, le banni des Bleus (18 matches, suspension en cours) assure ne rien avoir à reprocher à Raymond Domenech. «Pourquoi lui en vouloir? Même si c´est lui qui a parlé au journal l´Equipe, je ne lui en veux pas... Cela fait un an maintenant et c´est le passé. J´avais de très bons rapports avec lui et j´ai juste eu cet incident dans le vestiaire. Je sais malgré tout que c´est une bonne personne! On ne s´est juste pas entendu professionnellement sur ce tournoi.» Prochaine étape, les réconciliations en prime time?