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Voyage dans le temps et dans l'espace
LETTRE À KAMEL BOUCHAMA, AUTEUR DE KAID AHMED, HOMME D'ETAT
Publié dans L'Expression le 28 - 06 - 2011

Parfois la rumeur a la vie dure; elle peut façonner l'histoire d'un homme ou même d'un peuple lorsqu'elle est utilisée avec dextérité. Elle peut soutenir ou desservir une cause.
Kamel, mon ami, tes propos se sont efforcés de restituer la part de vérité sur la personne de Si Slimane, Kaïd Ahmed, celle d'un révolutionnaire, d'un homme entreprenant, aimant son pays. Ce n'est que justice.
En l'absence d'arguments incisifs, les féroces adversaires de Si Slimane (c'est comme ça que je préfère appeler Monsieur Kaïd Ahmed, car je l'ai toujours appelé ainsi), se prenaient et se prennent, toujours, pour des thaumaturges inspirés, et ils se sont spécialisés dans la chiromancie pour prédire l'avenir de l'Algérie et de son économie. Ainsi, ils pensent qu'ils ont de tout temps façonné et enluminé la vérité. Oh, que non! Notre présent et les résultats démontrent le contraire...
Tu sais, mon cher ami, que la biographie d'un homme (s'agissant de Si Slimane en particulier) est comme un échafaudage érigé pour la construction d'un monument. Une fois celui-ci achevé, on enlève l'échafaudage et seul reste ce qui est intéressant, à savoir l'oeuvre..., disait Georges Dumezil.
Kamel, mon ami, tu es un homme qui ne rejette pas les comportements humains; tu t'efforces de les confiner dans les limites ordonnées. Dans ce dernier livre, la finesse, l'entendement et la pénétration avec lesquels ton esprit a creusé les questions les plus ardues, concernant Si Slimane... l'Homme d'abord - avec une majuscule, comme tu l'écris si bien - et le responsable après, ont fait de ton oeuvre une exception.
La fugacité de la vie, mon cher ami, nous a appris à être circonspects et efficaces. Tu offres ce sentiment à tes lecteurs.
L'objectif que tu escomptais, dans cet ouvrage en particulier, n'est pas de t'appesantir sur les erreurs du passé, mais de mieux mesurer l'impact de ces erreurs sur l'Histoire contemporaine de l'Algérie. Cette rétrospective pourrait paraître dépourvue de pertinence pour certains, ceux qui aiment les déballages choquants et les attaques de front qui n'apportent aucune solution au débat que nous souhaitons tous, que nous voulons productif. Dans cette nouvelle livraison par contre - ton ouvrage consacré à Si Slimane -, tu laisses le soin aux autres d'analyser ce besoin très fort que tu as pu ressentir, quand tu présentais, en des propos tellement sincères, ce grand visionnaire qui, en réalité, était une valeur d'exemple pour de nombreux Algériens..., pour la plupart dans le gotha des jeunes et des militants véritablement engagés dans l'évolution et le progrès.
Un homme téméraire
Oui, nous sentons en toi, nous qui te connaissons très bien, cette honnêteté dans le propos, celle qui t'a amené par des chemins, quelquefois difficiles, vers cette réflexion, vers cette pensée pour notre Si Slimane. Tu nous présentes également, dans ton ouvrage, quelques situations détaillées sur des ratages commis à travers le temps et dans l'espace, ces revers susceptibles de scandaliser le politicien averti que tu es. Mais là, cher ami, tu as toutes les raisons d'être scandalisé! Et comment ne l'es-tu pas et nous tous avec toi - les anciens de la Jfln et du parti d'antan, ce FLN qui militait pour le devenir de l'Algérie -, nous qui avons toujours refusé d'être tirés vers le bas et avons lutté contre les esprits rétrogrades et les mauvaises consciences? Ainsi, il faut que tu saches, une fois pour toutes, que nous partageons avec toi ces mêmes sentiments. Et, quand bien même, nous essayons de nous disculper de ce mouvement tricheur, nous ne pouvons nous absoudre complètement de ces ratages, de ce passé qui se conjugue au passé composé, car affecté de tant d'affronts et d'indignités, puisque nous avions d'une manière ou d'une autre un pied dans le système. Et pour avoir été dans ce système, justement, nous sommes tous responsables, chacun en ce qui le concerne, mêmes ceux qui se sont tus à l'époque et continuent à se taire aujourd'hui.
Mais revenons à Si Slimane que tu aimais tant pour ses valeurs et ses principes. Ne nous as-tu pas raconté, combien de fois, de belles aventures de ce responsable au talent avéré et à l'intelligence patente, pendant ces moments où l'inspiration te faisait voyager dans le temps, ce temps qui n'est plus hélas, mais que tu remémores avec la fidélité qui te caractérise? «Quel génie ce Monsieur!», t'exclamais-tu, devant des jeunes qui te suivaient passionnément..., et tu ajoutais: «Quel visionnaire!» En effet, quel génie ce Si Slimane qui avait le don de retenir le souffle de toute une assistance, en débattant de sujets d'une extrême importance dont plusieurs parmi ses «pairs», absents ou inconscients, ne s'en préoccupaient même pas. Quel visionnaire, ce Si Slimane qui conjecturait «certaines choses», comme s'il les sentait! N'abhorrait-il pas ces comportements d'infatués, parmi les hauts dignitaires du régime, ceux-là mêmes qui se jetaient cette sempiternelle exclamation, parce que sachant inéluctablement que l'avenir ne leur appartenait pas: «Après moi, le déluge!»
Ce ne sont pas de vains mots, mon ami Kamel, puisque tu en parles avec aisance dans ton ouvrage. Ainsi, sur le plan de l'Islam - que tu rapportes judicieusement -, Kaïd Ahmed, en téméraire, s'aventurait dans les profondeurs du constat amer et révélateur d'une situation en attente d'un souffle puissant, purificateur. Savait-il que des années plus tard, quelques «dévots» dans leurs dérives et leurs déviations iront précipiter le pays dans une profonde fracture? Pour le visionnaire qu'il était, l'issue des comportements de l'époque était fatale!
Tu nous apprends qu'il disait de sa haute tribune, en 1971: «Dès lors que les actes sacrés sont devenus une simple routine; dès lors que l'amour de la matière et du lucre ont prévalu sur l'esprit et la morale publique; dès lors que s'est installé le goût de la puissance et du pouvoir pour le pouvoir; dès lors que les principes de la démocratie ont été reniés au mépris des masses et que s'est instaurée la loi du rang social et politique; dès lors que les pouvoirs souverains se prirent au sérieux dans des rôles fictifs et se considèrent d'essence transcendantale et omnisciente, n'ayant de compte à rendre à personne en dehors des cercles complaisants; dès lors que se substitua le dogme aveugle à la règle de l'Ijtihad; dès lors que fut choisie la voie des complicités avec l'exploitation étrangère, il est permis de se poser la question de savoir si l'Islam du Coran et de son Prophète (Qsssl) a les musulmans qu'il mérite et si ceux-là sont au niveau de ses hautes valeurs.»
Triste constat, encore une fois, en même temps que présage de forces opposées, antinomiques, l'une reflétant des idées de coterie, rétrogrades, loin de la logique et de l'entendement, l'autre, décrivant un Homme seul - heureusement avec sa majuscule -, imprégné et convaincu d'idées fortes de progrès et de science.
Continuons dans ce constat qui regorge d'aventureuses contradictions. Je dois dire que dans ce volet-là, tu nous as comblés d'informations. Pas seulement nous, qui connaissions bien Si Slimane, mais également le commun des mortels qui répétait, sans rien comprendre, les slogans savamment élaborés, dans des «officines spécialisées» et qui le «peinturluraient» d'une manière bizarroïde. Ces slogans évoquaient très maladroitement - et tu le dis très bien - son «comportement autoritaire», son «parcours politique confus», sa «fortune colossale», puisque ayant appartenu à cette dynastie des GPF (Grand propriétaire foncier), son «arrogance et son impertinence», ses «manières impérieuses», et enfin son «opposition à l'Algérie», puisque «féodal et contre la Révolution agraire»...
Je passerai sur les autres accusations, non fondées bien sûr, mais pour ce qui est de la Révolution agraire, Si Slimane répliquera par une «note explicative» adressée à la masse militante du FLN, dans laquelle il répondait, point par point, aux allégations de ses «pairs» et plus particulièrement au discours du chef de l'Etat, de l'époque. Je me rappelle très bien de cette note qui était d'une clarté, j'allais dire «plus que parfaite». Lui au moins, avait cette audace de répondre, pas comme ceux d'aujourd'hui qui se terrent dans leur silence, malgré de graves accusations. Si Slimane, tu l'as bien défini, est ce dirigeant qui allait jusqu'au bout de ses convictions, de ses forces... Ne disait-il, concernant le même sujet: «La Révolution agraire est une noble affaire pour se payer le luxe de la gâcher car, pour reprendre une telle entreprise, il faudra attendre des siècles»? Alors où était-elle cette opposition à une option qu'il chérissait par-dessus tout? N'était-ce pas lui, l'enfant du Sersou, qui a ajouté au fameux slogan «la terre à ceux qui la travaillent»..., «et à ceux qui l'aiment»?
Mon ami Kamel, tu as été circonspect dans tes réactions. Tu as posé le problème et, tout de suite après, tu as donné les justifications y afférentes. Tu as fait de même pour cette option de «l'industrie industrialisante» qui a fait couler beaucoup d'encre. Et là,
Si Slimane, que tu nous revisites avec tant de précision, a tenté de prévenir, que dis-je, a prévenu avec force, lorsque se pointaient à l'horizon les prémices de revers dont les responsables, pratiquement tous, étaient, à des degrés divers, les «premiers responsables». Il se dressait contre les «schémas», qui représentaient dans l'esprit de leurs créateurs, ou de leurs acquéreurs, - pour ceux qui nous venaient de l'extérieur - des plans de développement consistants, magnifiquement conçus, et qui n'étaient qu'un «fatras de concepts diffus». Un fatras, affirmait-il, auquel «la démagogie et la surenchère, allaient faire confondre à certains de nos cadres toutes les notions élémentaires qui régissent les développements organiques et économiques, l'un étant au service de l'autre».
Le fouineur obstiné
Pragmatique, comme il était, notre Si Slimane, qui nous subjuguait et nous galvanisait pendant nos réunions, ne pouvait admettre un développement national, «une oeuvre gigantesque», selon ses propres termes, «sans des actes responsables, de façon pleine et entière, face à tous les problèmes, à toutes les données et à tous les facteurs qui régissent la vie du pays et d'une nation qui a l'ambition constante de sauvegarder, de préserver et de défendre ses valeurs, sa dignité et son existence». Franchement, mon ami Kamel, tu nous le restitues très bien, avec en option, cette envie de crier à l'unisson et à la face du monde: «Eh bien, qu'en pensez-vous..., n'avait-il pas raison ce Kaïd qui vous semblait rentrer avec ses gros sabots dans le magasin de porcelaine de ces messieurs du Conseil de la Révolution?»
Ainsi, l'on remarque à travers la lecture de tes bonnes feuilles, aussi riches que passionnantes, que tu n'as pu te résumer, lorsqu'il fallait évoquer ce dirigeant et son rapport à tout ce qui touche le pays. Tu l'as dit dans un grand style, pardon, un beau style, parce qu'il est sincère, comme tu l'as toujours été avec les tiens.
Mais aujourd'hui, tu n'es pas le seul à être déçu, quand tu écris, affirmatif, que «Kaïd Ahmed avait tout à fait raison dans ses réflexions, dans son raisonnement et même dans son attitude avec quelques-uns de ses pairs. Il les admonestait peut-être, mais il disait ce qui était juste, en dénonçant ce qui continue de se produire, jusqu'au jour d'aujourd'hui, dans ce climat délétère qui persiste, sous le regard de responsables «nourris de démagogie outrancière». Et tu continues pour expliquer aux jeunes - tu les cites souvent - que c'était sur ce terreau-là que prospéraient ses idées..., et ce n'était pas de moindre importance pour un pays qui avait tout à gagner en suivant ceux qui se montraient sincères dans leur propos et honnêtes dans leur action. Mais notre pays, le sien, l'a-t-il écouté et suivi? L'a-t-il compris au moins? «Les vents ne soufflent pas selon la volonté des voiles...», comme dit l'adage, venant des profondeurs de notre culture populaire.
Mais à quoi bon, se disent d'aucuns, quand la valeur de l'Homme, le vrai, est mise à rude épreuve? Enfin, Kaïd Ahmed, l'intellectuel, le fouineur obstiné dans le vaste champ de la sagesse, ne confirmait-il pas, en son for intérieur, cette judicieuse citation du philosophe américain Ralph Emerson «N'être: pas compris! Est-il si mauvais de n'être pas compris? Pythagore ne fut pas compris, ni Socrate, ni Jésus, ni Luther, ni Copernic, ni Galilée, ni aucun des esprits sages et purs qui ont pris chair. Etre grand est une excellente condition pour n'être pas compris»? Un propos très sensé, n'est-ce pas, venant d'un sage qui a dû le ressasser pendant longtemps pour enfin le jeter aux pieds de sociétés repues. Cela nous assène cette triste vérité hélas, dans ce que tu nous présentes dans «Kaïd Ahmed, homme d'Etat». Là, nous avons la certitude, de par ces amères désillusions de Si Slimane, et de tout militant convaincu, qu'aucune politique ne supprimera dans l'immédiat la rivalité et les divergences idéologiques inconciliables qui opposent les uns aux autres, de même qu'elle ne pourrait rendre tous les intérêts compatibles. Cette situation se perpétue hélas, elle persiste, elle a la carapace dure, très dure. Mais demain..., qu'adviendra-t-il de cette situation? Serait-ce un dogme figé, une tradition qui va dans l'éternité ou peut-elle changer dans la mouvance d'un vaste programme d'un projet commun d'avenir?
En tout cas, cher ami, tu nous laisses cette latitude, plutôt cet espoir dans ton ouvrage, qui nous fait comprendre que Si Slimane, qui avait de grandes capacités de conviction et de mobilisation par le raisonnement et la synthèse, ne peut être, avec toutes ces qualités, celui qu'on oublie de sitôt. Il est éternel dans la mémoire collective des militants, de par ses idées, son charisme, son courage politique, bref son école de dévouement et de militantisme. Aujourd'hui donc - et tu me permettras de te remercier -, il revit par ton témoignage et par ce que tu demandes à tous: la concentration davantage autour de ses idées et l'engagement d'un débat sérieux sur son patrimoine, ce patrimoine patriotique, politique, culturel, qui n'est pas des moindres. C'est là où la mission de Si Slimane, et nous le souhaitons tous, va être réhabilitée et connaître sa notoriété, après tant d'années d'oubli, voire d'occultation d'un pan important de l'Histoire de notre pays. A ce moment-là, nous partirons du principe que la nation ne peut se faire incontestablement sans l'héritage du passé, et qu'il reste pour nous cette volonté de construire ensemble un avenir à visage humain pour pouvoir accomplir dignement notre mission aussi bien dans ce bas monde que devant l'Eternel.
Merci Khouya Kamel pour ce flash-back, un voyage dans le temps et dans l'espace...
Amicalement.
Kouider HACHEMI est Ancien membre du Conseil national de la Jfln (Wilaya de Saïda)


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