La concurrence et les services rendus aux clients sont au programme de la coopération avec l'Union européenne. Les responsables du Programme d'appui à la mise en oeuvre de l'Accord d'association entre l'Algérie et l'Union européenne ont fait le point sur ses activités, jeudi dernier à Alger, lors d'une rencontre des experts à la communication avec la presse. Les débats ont porté sur les projets de jumelage avec les institutions de régulation, de l'agriculture et de la justice. Dans une note d'information remise aux journalistes, il est fait état de la préparation de 3 jumelages institutionnels au profit de 3 institutions algériennes et de l'amorce d'une nouvelle étape dans la mission d'appui technique à la coopération entre l'Algérie et l'Union européenne. Elle entame, en effet, un processus d'identification et de préparation de nouveaux projets de jumelage institutionnel pour la deuxième phase du programme et ce, alors que les 5 jumelages initiaux sont déjà en phase de réalisation depuis le début de l'année 2011. Ainsi, 3 appels à propositions pour 3 projets de jumelage sont publiés. Les premiers concernent le renforcement des structures, pouvoirs et compétences de la Commission de régulation de l'électricité et du gaz (Creg - Ministère de l'Energie et des Mines), en tant qu'autorité nationale de régulation. L'objectif global est de participer à l'amélioration de la qualité du service public et de la régulation des marchés de l'électricité et du gaz dans l'intérêt des consommateurs avec un budget prévisionnel de 1,2 million d'euros pour une durée de 24 mois. Le deuxième appel à proposition concerne le renforcement des capacités du Centre national de recherche pour le développement de et de l'aquaculture (Cnrdpa): le bénéficiaire étant le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques. Le projet vise à optimiser l'organisation, le management et l'efficacité opérationnelle du Cnrdpa en tant qu'instrument essentiel d'aide à la décision. Le tout avec un budget prévisionnel de 1,1 million d'euros et pour une durée maximale de 24 mois. Le troisième et dernier jumelage concerne le renforcement des structures et du fonctionnement du Centre de recherche juridique et judiciaire (Crjj) en vue d'une mise en oeuvre optimale de ses missions de recherche et d'expertise pour mieux légiférer. Il s'agit aussi d'apporter un appui pertinent au système juridique et judiciaire algérien dans les domaines de l'élaboration et de l'application du droit, du renforcement de l'Etat de droit et de la sécurité juridique avec un budget prévisionnel de 1,1 million d'euros et pour une durée maximale de 24 mois. A rappeler que mi-juin, sept magistrats algériens et un expert français, spécialiste dans le domaine du droit et de la recherche, ont travaillé sur les techniques et méthodes de recherche permettant la préparation et l'application adéquate des textes juridiques et judiciaires. A ce jour, les appels à propositions sont en cours et la sélection des institutions partenaires (représentantes des Etats membres de l'UE) se fera à l'UGP, conformément aux procédures, indique une source parvenant du Programme. Quant aux activités, elles seront définies dans les contrats de jumelage. Il est à signaler par ailleurs, que plusieurs autres projets de jumelages institutionnels au profit d'autres ministères et institutions algériens, sont en cours d'identification par les experts du P3A. Les appels à propositions seront lancés sur les sites Web de la Commission européenne et du P3A au fur et à mesure que les fiches de jumelages seront validées par la Commission européenne. Tout le programme est géré par le ministère du Commerce et financé par la Commission européenne.