Le Programme d'appui à la mise en œuvre de l'accord d'association entre l'Algérie et l'Union européenne (P3A1) entre dans sa deuxième phase, après la signature hier de la convention de financement du P3A2 à Djenane El-Mithak. Le premier conseiller de la délégation de l'Union européenne en Algérie, Mme Agnès Guillaud, a affirmé que le budget accordé à cette deuxième phase P3A2 est de 30 millions d'euros, rappelant que l'UE avait consacré 10 millions d'euros pour la première phase du programme d'appui entre la période 2009-2011. Un séminaire «de mi-parcours» a eu lieu hier à Djenane El-Mithak, en présence de tous les acteurs concernés par ce projet d'appui à la mise en œuvre de l'accord d'association entre l'Algérie et l'UE, pour marquer une halte d'évaluation, définir et saisir les nouveaux mécanismes pour la mise en œuvre du P3A2. La deuxième phase du Programme d'appui à la mise en œuvre de l'accord d'association entre l'Algérie et l'UE est prévue à partir du mois de janvier 2012, avec 10 actions de jumelage entre les administrations algériennes et européennes qui seront conclues. Ces jumelages concerneront les secteurs de l'énergie, la justice, la pêche et l'agriculture. Le but est de former davantage le personnel de nos administrations aux normes internationales, notamment européennes, sur la qualité et d'autres aspects règlementaires et juridiques afin d'assoir une zone de libre-échange gagnant-gagnant entre l'Algérie et les pays de l'Union européenne. «Les fonctionnaires des pays européens séjourneront pendant 18 mois en Algérie pour transmettre leur savoir-faire et leur expérience au personnel des administrations concernées», explique Mme Agnès Guillaud. Faisant une évaluation sur ce qui a été fait depuis 2009 jusqu'aujourd'hui, le directeur à l'UGP du P3A, et secrétaire général du ministère du Commerce, Aïssa Zelmati, a affirmé que plusieurs objectifs ont été atteints. Concrètement, souligne-t-il, «le Programme d'appui de l'Union européenne a apporté son soutien pour le lancement de 5 jumelages institutionnels entre l'Algérie et cinq pays membres de l'UE, soit la France, l'Allemagne, la Belgique, l'Italie et l'Espagne». Et d'ajouter que ces jumelages entre administrations algériennes et européennes ont concerné les secteurs des impôts, de l'évaluation de la conformité, de la qualité de l'eau, de la concurrence et de l'artisanat. A cela, s'ajoutent 24 missions d'assistance technique et d'échange d'informations avec l'organisation de 14 ateliers.