Des vacances après... un long repos Cette session est marquée par la suspension des activités de deux partis, les débats autour de la LFC 2011 et la création d'une commission d'enquête. Le Parlement clôt aujourd'hui sa session de printemps. Cette session parlementaire est marquée par la suspension de deux groupes parlementaires de leurs activités. Il s'agit du Front national algérien (FNA) qui a gelé ses activités dans le cadre des débats sur le Code communal avant de les reprendre une fois le code adopté et du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) qui, lui, a suspendu ses activités parlementaires pour contester le fonctionnement de l'APN elle-même. Le RCD a décidé de ne plus reprendre ses sièges à l'APN pour les derniers mois de cette sixième législature. Côté activité parlementaire, cette session aura été marquée par l'adoption du Code communal par l'APN et le Sénat, respectivement le 24 avril 2011 et le 25 mai de la même année. Lors du vote à l'APN, les députés du Mouvement de la société de la paix (MSP) se sont retirés de la séance pour protester contre un amendement oral introduit par le président de la commission des affaires juridiques, administratives et des libertés. Après des débats pour le moins houleux, les deux chambres du Parlement ont fini par adopter à la majorité écrasante le texte. Soumettre la loi de finances complémentaire (LFC) 2011 aux débats des parlementaires a été un autre fait marquant de cette session. Jusque-là proposée en ordonnances présidentielles- une démarche contestée par les députés- la LFC a été présentée cette fois-ci en projet de loi, donc à débattre par les parlementaires. Mais les députés ont commis un impair: celui de mettre à genoux le secteur de textile en introduisant un article autorisant l'importation du chiffon. Malgré une levée de boucliers générale pour dénoncer l'attitude des députés, les deux chambres du parlement ont adopté, à la majorité, la LFC 2011 le 15 juin pour l'APN et le 29 juin pour le Sénat. Lors de cette même session, les deux chambres du parlement ont adopté les projets d'amendement du Code pénal et de la loi relative à la prévention et à la lutte contre la corruption, dépénalisant le délit de presse et l'acte de gestion. Il a été procédé également à la levée de l'état d'urgence après 19 ans d'existence. Cette session qui sera clôturée aujourd'hui a été marquée aussi par l'installation d'une commission d'enquête parlementaire - ce qui est une première - sur la flambée des prix des produits de large consommation au début de cette année. Augmentation qui a provoqué cinq nuit d'émeutes à travers plusieurs wilayas du pays.