Alger sera alimentée à raison de 16 heures par jour. «La distribution de l'eau dans la ville d'Alger se fait et se fera d'une manière régulière», précise M.Askli, le directeur de distribution au niveau de l'Algérienne des eaux (ADE). Selon notre interlocuteur, les perturbations signalées dans certains quartiers sont des cas isolés. Elles sont liées directement à la pollution des eaux ou encore à l'insuffisance des ressources locales. C'est le cas des cinq communes alimentées un jour sur trois. Réghaïa, El-Harrach et El-Achour font partie de cette liste. Mais la situation est en voie de rétablissement. «Ces quartiers connaîtront très vite un retour à la normale après les travaux déjà entamés», estime-t-il. La situation est donc «maîtrisée». «La preuve, ajoute-t-il, est que nous recevons de moins en moins de réclamations de la part des citoyens.» Contrairement à certaines «spéculations», le plan Orsec ne sera pas reconduit. Mieux encore, l'Algérienne des eaux a procédé à une enquête au niveau de l'Algérois, afin de sonder la préférence des citoyens concernant la tranche horaire pour la distribution de l'eau. Les résultats ont fait ressortir que 75% des citoyens optent pour la tranche allant de 17h à 9h du matin. Soit 16 heures par jour. Les choses vont aller, à en croire ces déclarations, en s'améliorant après la réception des stations de dessalement. Notons qu'il est inscrit, à l'horizon 2008, la réalisation de 28 unités de dessalement, d'une production quotidienne qui varie entre 5000 et 100.000 m3, soit une production totale de 1 milliard de mètres cubes par jour. Concernant la qualité de l'eau distribuée, les autorités tendent à être rassurantes. Tout en reconnaissant qu'«il y a beaucoup d'efforts à faire en matière de qualité de l'eau, je rassure la population que l'eau qui coule dans les robinets est potable», déclare le directeur de l'Algérienne des eaux, M.Boumediène. La mise en place d'un nouveau laboratoire de contrôle et de surveillance de la qualité des eaux, d'équipement, d'identification et de surveillance de la qualification de micro-polluants organiques et minéraux, qui vient renforcer les 9 laboratoires déjà existants à travers le territoire national, a pour objectif justement d'opérer une meilleure gestion de ce liquide précieux. La ville d'Oran sera privilégiée quant au contrôle de la qualité de l'eau, car celle-ci souffre non seulement du manque d'eau mais aussi de la prolifération des MTH.A ce sujet, il est prévu la création d'un laboratoire régional dans cette wilaya.