Le facteur environnement occupe une place importante dans ce projet La centrale hybride de Hassi R'mel, première dans le monde, a été inaugurée jeudi. La 1ère centrale électrique hybride algérienne (gaz-solaire) de Hassi R'mel, a été inaugurée jeudi dernier par le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, en présence du ministre espagnol de l'Industrie, du Tourisme et du Commerce, Miguel Sebastiàn D'une capacité de production de 150 mégaWatts (mW), dont 120 produits à partir du gaz et 30 par l'énergie solaire, le contrat de construction de cette centrale, première dans le monde, a été signé en janvier 2007. Connectée au réseau électrique national, et implantée dans la région de Tilghemt, à 25 km au nord de Hassi R'mel, le plus grand gisement gazier en Afrique, elle constituera une source énergétique alternative et propre. Couvrant une aire de 64 hectares, elle a été réalisée pour un investissement de 350 millions/dollars en partenariat conclu en 2006 entre l'entreprise Neal (New Energy Algeria) et la société espagnole Abener, suite à une joint-venture de droit algérien dénommée «Solar Power Plant One - (Spp 1).» Neal, que préside Badis Derradji, est une cofiliale de Sonatrach et de Sonelgaz associée au groupe industriel privé d'agroalimentaire SIM. Elle a été créée dans le but de développer des projets en énergies renouvelables. Un contrat de vente et d'achat d'électricité entre Spp 1 et Sonatrach, a été conclu alors que son financement est assuré à hauteur de 80% par le groupe de banques publiques constituées, Banque Extérieure d'Algérie (BEA), Crédit Populaire d'Algérie (CPA) et la Banque Nationale d'Algérie (BNA). Le projet Spp 1, chargé de la réalisation et de l'exploitation de la centrale hybride, est conjointement détenu par Neal, Abener, Cofides et SVH. L'électricité produite par cette centrale sera achetée par Sonatrach pour un prix de 3,13 DA le kW/heure. Le facteur environnement occupe une place importante dans le projet dont les émissions en Co2 devraient être réduites de quelque 33.000 tonnes/an par rapport aux centrales électriques traditionnelles. Plus de 7 millions de m3/an seront ainsi économisés pour être exportés ou utilisés dans d'autres applications. Le choix du site d'implantation de ce mégaprojet énergétique, dans la région de Tilghemt, répond à trois facteurs essentiels: la proximité du champ gazier de Hassi R'mel, la disponibilité des installations de traitement de gaz, et l'ensoleillement de la région avec près de 3000 heures par an. La mise en marche, jeudi dernier de cette centrale marque ainsi le lancement effectif du programme national des énergies renouvelables, approuvé en février dernier par le gouvernement, qui prévoit de porter à 40% la part des énergies renouvelables dans la production nationale d'électricité à l'horizon 2030. Trois autres unités de ce type sont prévues près de Tilghemt. Elles contribueront à porter à 6% la part d'énergies renouvelables dans sa production électrique à l'horizon 2015. La centrale électrique hybride de Hassi R'mel Conçue pour être la première de son type dans le monde, la centrale électrique hybride de Hassi R'mel, inaugurée jeudi dernier par le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, combinera une matrice de miroirs paraboliques concentrant la puissance solaire de 25 mW, sur une aire de 180 000 m⊃2;, en conjonction avec une centrale à turbines à gaz de 130 mW, réduisant ainsi les émissions de Co2, comparé à des centrales électriques traditionnelles. D'une capacité de 150 mégaW (MW) dont 120 W produits à partir du gaz et 30 mégaWatts par l'énergie solaire, cette centrale est connectée au réseau électrique national. D'un coût global de 350 millions d'euros, elle a été réalisée en partenariat entre la société algérienne Neal (New Energy Algeria) et la société espagnole Abener, suite à une joint-venture de droit algérien dénommée Solar Power Plant One (SPP 1). Implantée dans la région de Tilghemt, à 25 km au nord de Hassi R'mel, plus grand gisement gazier en Afrique, cette source énergétique alternative et propre, couvre une surface de 64 hectares où sont implantés 224 collecteurs solaires d'une longueur de 150 m chacun. Sa mise en marche constitue une importante étape dans la promotion et l'utilisation du solaire thermique comme énergie électrique. Elle marquera aussi le lancement effectif de la mise en oeuvre du programme national des énergies renouvelables adopté en février 2011 par le gouvernement.