L'art de la parole et des sentiments La clôture du Festival d'Azeffoun se tiendra au niveau du Centre culturel algérien de Paris, le jeudi 29 septembre 2011, en soirée, avec la présence de Saïd Hilmi comme invité d'honneur. La 2e édition du Festival des arts et de la poésie d'Azeffoun aura lieu du 14 au 17 septembre prochain, à Azeffoun, avec la présence d'une pleiade de poètes étrangers et d'une cinquantaine de poètes d'expression kabyle, a-t-on appris, hier, auprès de Lynda Hantour, chargée de communication de cette manifestation. Le festival sera organisé sous le patronage de la daïra d'Azeffoun ainsi que de l'APC et des élus de la même ville. Les associations culturelles Ivehriyen, Ruzazus et Tigmine seront également partie prenante de l'organisation. Lynda Hantour rappelle, que ce festival est un rendez-vous annuel imaginé et mis en oeuvre par Yvan Tetelbom, comédien, poète et créateur culturel en arts vivants et expositions, natif d'Azeffoun. «Il revient dans son pays natal pour transmettre avec ses amis artistes sa flamme poétique dans ce pays qui a tant donné pour les arts», ajoute notre interlocutrice. Sept poètes de la scène francophone internationale seront au rendez-vous. Il s'agit de Dominique Ottavi (Corse), Pedro Alédo (Espagne), Vanina Michel (France), Yvan Tetelbom (France-Algérie), Théa-Marie Robert (France), Claudine Bertrand (Quebec) et Rocio Duran-Barba (Equateur). Le président d'honneur du festival n'est autre que le célèbre acteur Saïd Hilmi. Les organisateurs lancent un appel à participation aux poètes d'expression kabyle désirant prendre part à ce festival de se rapprocher d'eux à [email protected]. La clôture du Festival des arts et de la poésie 2011 d'Azeffoun se tiendra au niveau du Centre culturel algérien de Paris, le jeudi 29 septembre 2011, en soirée avec la présence de Saïd Hilmi comme invité d'honneur pour un hommage à la poésie kabyle dans le cadre du 5e Festival international de la poésie de Paris. Yvan Tetelbom, qui parraine cet événement est né en Algérie, dans la ville d'Azeffoun. Il décide d'exercer le métier de comédien - poète (au statut intermittent du spectacle), disant à voix nue, sur toutes les scènes de France et à l'étranger, ses propres textes. Il est aussi créateur culturel en arts vivants et expositions, et organise et anime divers festivals, notamment à Paris. Pour lui, «être c'est s'oublier, perdre sa trace, n'être rien pour être celui où viennent résonner les vibrations du monde et dont la parole intense, chargée de révolte et d'émotions, nous restitue ce que ce monde clame et que nul ne veut entendre». Parmi les autres invités de marque qui seront présents à Azeffoun, on peut citer Théa-Marie Robert. Cette dernière est nommée messagère de la culture de la paix à l'Unesco en 2000. Elle est chorégraphe et professeur de danse contemporaine, écrivaine et photographe de la nature. Elle a fondé l'Art cosmopoéthique, une expression qui associe les mots, le mouvement et les images. Successivement directrice de l'école Danse Art Mouvement en Bretagne, puis directrice artistique de sa Compagnie «Des actes pour la vie», elle est présidente fondatrice de l'ambassade de l'eau pour la vie et la paix, présidente fondatrice de Poètes aux sommets à Chamonix, membre de la Société académique Arts sciences lettres de Paris dont elle a reçu la médaille de vermeil en 2008, du Cercle des ambassadeurs de la paix de Genève, de la Sacd, de la Sgdl, de l'UPP, Dr en littérature de l'Académie mondiale des arts et de la culture depuis 2009 et récipiendaire d'un prix international de poésie pour son oeuvre à Taïwan, en 2010. Elle est une femme engagée pour les droits des femmes et la dignité de la personne humaine, la paix et l'écologie spirituelle. Marie Robert a écrit sept livres, récits, essais et recueils de poésie, ainsi que les paroles et musiques d'une dizaine de chants et hymnes. Quant à Saïd Hilmi, qui n'est pas à présenter, il faut juste rappeler qu'il est auteur, comédien, réalisateur, membre de la Sacd, sociétaire définitif de l'Office national des droits d'auteurs algériens. Il a joué dans sept films cinématographiques, 60 longs métrages (téléfilms), producteur d'une émission de radio (Chaîne II) Aquerdhach (comment carder) pendant dix ans, cinq pièces de théâtre. Sa dernière tournée à travers l'Algérie est «Propos de rien». Il vient de publier un livre intitulé Plume qui délire.