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Sortir en famille à Alger est une aventure
L'INSECURITE SEVIT DANS LA CAPITALE
Publié dans L'Expression le 27 - 07 - 2011

Par les temps qui courent et au rythme où vont les choses, Alger sera une ville à éviter
A l'approche de la nuit, Alger offre l'image d'une ville fantôme livrée aux voyous.
Un jeune à la coupe de cheveux tendance et aux baskets Vans flambant neuves «déchire» la foule qui déambule sur le trottoir et passe, tel une flèche emportant dans sa course la chaîne en or qu'il venait d'arracher du cou d'une dame.
A peine les gens s'en sont rendu compte, le jeune disparaît dans les méandres des quartiers d'Alger. «Il m'a volé, il m'a volé, attrapez-le, attrapez-le!», criait-elle alors que sa fille a failli s'évanouir à cause de cette scène «horrible». C'était peine perdue, le jeune a disparu. Et le policier qui a tenté de le poursuivre est revenu bredouille. Ce spectacle désolant est devenu coutumier dans les rues de la capitale. Il ne se passe pas une heure sans que l'on signale un acte d'agression.
Par les temps qui courent et au rythme où vont les choses, Alger sera une ville à éviter pour ne pas avoir à subir une agression de quelque nature que ce soit.
«C'est insupportable, l'insécurité doublée de l'intolérance est désolante», regrette une jeune fille qui dit préférer se cloîtrer à la maison, que de sortir pour «se faire agresser verbalement ou physiquement par de lâches voyous qui se croient maîtres des lieux et se cachent derrière leur corpulence». Les Algérois et ceux qui se rendent dans la capitale sont unanimes à établir ce constat: l'insécurité règne partout et on peut se faire agresser à n'importe quel moment, de jour comme de nuit, sur les plages, dans les parcs d'attraction, des gares routières, devant les institutions officielles et, signe des temps, devant même des commissariats de police.
S'il est bien un problème dont se plaignent le plus les Algérois et les visiteurs d'Alger, c'est bien celui de l'insécurité.
«C'est devenu intenable. On ne peut plus se permettre une virée nocturne dans les rues d'Alger», regrette un habitant de la place de la Grande-Poste.
Ce climat d'insécurité s'intensifie à l'approche de la nuit, car à partir d'une certaine heure, Alger offre l'image d'une ville fantôme désertée par les «âmes sensées» justement parce qu'ayant peur d'être prises dans le piège des agresseurs. Tout est fermé à partir de 21 heures: magasins, salons de thé, marchés, sans parler des librairies et autres lieux de savoir et de loisir.
Et sortir en famille dans ces conditions relève tout simplement de l'aventure. Tout récemment, une vieille dame, visiblement une émigrée, qui prenait plaisir à se balader dans la rue Didouche-Mourad, en compagnie de sa fille, a fait les frais de cette insécurité.
Récemment encore, le chauffeur d'une entreprise de transport de marchandises du port d'Alger a échappé de justesse à une tentative d'agression à minuit.
Ayant perdu la route qui mène vers la wilaya de Boumerdés, ce chauffeur a pris la nouvelle autoroute de Khemis El Khechna.
Poursuivi par un véhicule de marque Clio, dont les occupants lui ont fait signe de s'arrêter, le conducteur du camion a eu la chance de déjouer à temps le «traquenard» en empêchant les agresseurs de le doubler pour lui barrer la route à chaque tentative.
Cette insécurité se répercute négativement sur l'activité commerciale à Alger et sur la dynamique de la ville.
«Je ferme mon magasin à 20 heures car à partir de cette heure-là, il n'y a rien à gratter, tout le monde rentre chez-lui. C'est vraiment dommage car cela porte un grand préjudice à l'image de la ville», explique un commerçant d'Alger-Centre.
C'est dire que les services de sécurité doivent redoubler d'efforts et les citoyens de vigilance pour barrer la route à ceux qui «empoisonnent» la vie de paisibles citoyens.


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