Les membres de la famille, des amis, des proches et surtout des confrères de la presse nationale ont accompagné le défunt à sa dernière demeure. Décédé jeudi dernier des suites d'un accident vasculaire cérébral, à l'âge de 75 ans, l'ancien directeur d'El-Moudjahid, Amar Farah dit Abdelali, a été inhumé hier au cimetière de Garidi I, à Alger. Une foule nombreuse composée de personnalités, a accompagné le défunt à sa dernière demeure. Ainsi, ils étaient nombreux ceux qui se sont déplacés à Garidi pour rendre un dernier hommage au défunt. Les membres de la famille, des amis, des proches, anciens compagnons d'armes et surtout des confrères de la presse nationale ont tenu à marquer leur présence aux funérailles, assister la famille du défunt dans cette douloureuse épreuve et présenter leurs ultimes marques de sympathie. Les amis et proches de Abdelali ont témoigné des grandes qualités du défunt aussi bien durant la guerre de Libération nationale, en sa qualité de militant de la première heure, qu'après l'Indépendance et les services rendus à la République. Les témoignages portent, notamment sur sa loyauté, son honnêteté et son amour de la patrie. Dans un hommage appuyé au défunt, le ministre de la Communication, Nacer Mehal, a déclaré que le décès de Abdelali est une «immense perte» pour sa famille et pour toute la corporation. C'est «une immense perte pour sa famille et pour ses amis et confrères qui ont toujours découvert en lui, durant de longues années, la fidélité et la loyauté à quoi s'ajoutaient la compétence et la rectitude», écrit M. Mehal. Pour le ministre, Abdelali Farah laissera le souvenir d'un journaliste engagé dans l'oeuvre de reconstruction nationale.