Le premier test du système d'alerte rapide aux tsunamis dans l'Atlantique du nord-est, la Méditerranée et les mers adjacentes aura lieu le 10 août prochain et ce, pour la première fois depuis sa mise sur pied en novembre 2005 sous l'égide de la Commission océanographique intergouvernementale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco). L'objectif est d'évaluer le bon fonctionnement des flux de communication entre les centres régionaux, les centres nationaux et les points focaux afin que le système d'alerte puisse devenir rapidement opérationnel, a précisé mardi l'Unesco dans un communiqué. Trente et un pays participeront à cet exercice qui prendra la forme d'un message envoyé par l'Observatoire et l'institut de recherche sismique d'Istanbul (Turquie) à tous les centres nationaux et les points focaux d'alerte aux tsunamis de la zone. Il s'agit de mettre en évidence les éventuelles lacunes dans la diffusion des alertes. Les messages seront diffusés par courrier électronique, par fax et via le système mondial de télécommunications. La rapidité de transmission des données et la réactivité des centres nationaux et des points focaux dans les pays est en effet un élément essentiel du dispositif d'alerte aux tsunamis.