Samir Nouioua est appelé à défendre son statut de champion d'Afrique Les douze athlètes algériens ont la mission de remporter le maximum de médailles, dans un rendez-vous où ils ont l'habitude de s'illustrer. La sélection nationale handisport d'athlétisme prendra part aux 10es Jeux africains à Maputo au Mozambique (3-18 septembre 2011), avec douze athlètes et un guide voués à la mission de remporter le maximum de médailles, dans un rendez-vous où elle est habituée à s'illustrer. Le groupe qui a été sélectionné par rapport aux épreuves et concours des classes arrêtées par les organisateurs, a entamé samedi 13 août à Staoueli, un ultime stage pré compétitif de douze jours, sous la houlette de huit entraîneurs, désignés chacun dans une spécialité précise. «Les douze éléments retenus pour l'échéance de Maputo auront pour objectif de monter sur le podium africain. Notre pronostic est de remporter au total une vingtaine de médailles dont 3 à 4 en or. Cette récolte est dans les cordes de nos athlètes selon le pronostic émis par les entraîneurs nationaux», a déclaré à l'APS, Abderrahmane Morsli, directeur technique national (DTN). Les athlètes algériens seront conduits par les médaillés Paralympiques des derniers jeux à Pékin (2008), Samir Nouioua (classe T46) et Hamdi Sofiane (T37), deux athlètes qui se trouvent dans une superbe forme et constitueront, très probablement, l'attraction des 10ès Jeux africain dans les épreuves d'athlétisme handisport. Samir Nouioua, spécialiste de demi-fond et des épreuves de fond, aura à défendre son statut de champion d'Afrique aux 800m et 1500m, où il visera l'or de même que Hamdi aux 200m et 400m, deux épreuves dominées au niveau mondial dans le passé par le chef de file de l'athlétisme algérien, Mohamed Allek (converti aujourd'hui au métier d'entraîneur). «Les médailles d'or algériennes attendues à Maputo devront venir de ces deux athlètes qui possèdent, tout de même, des potentialités indéniables et figurent parmi les meilleurs au monde dans leurs épreuves de prédilection», a expliqué Morsli, qui vient de prendre les rênes de la DTN au niveau de la Fédération algérienne handisports (FAH), en remplacement de Mouloud Débiane, démissionnaire, mais qui reste cependant à la disposition de la fédération pour des conseils techniques vu son expérience acquise dans le domaine. Parmi les athlètes qui peuvent également réaliser de bonnes performances, figurent Redouane Aït Saïd (F58) au lancer de poids, Louajda Benoumsaâd (F34) au poids et disque, Redouane Merah (T12) Hamza Rehouni (T46), entre autres. La délégation algérienne handisport pour les JA-2011 devait être plus importante dans le premier programme initié par la Confédération africaine des sports pour handicapés, avant que celui-ci ne soit réduit, avec la suppression de plusieurs épreuves et concours où les Algériens étaient engagés et bien partis pour étoffer la moisson en médailles, surtout en or. A titre d'exemple, le retrait de la classe F32 (hommes), qui prive les athlètes comme les champions paralympiques, Karim Bettina et Kamel Kerdjena de médailles d'or certaines aux poids, disque et club, et évidemment d'autres consécrations dans d'autres épreuves pour Bahlas, Bouchakour et Boulasname, pour ne citer que ceux- là. «Vous savez que le handisport algérien est très représentatif à tous les niveaux. On aurait aimé prendre part avec d'autres athlètes à Maputo pour une meilleure récolte, et surtout pour leur donner la chance d'arracher une qualification aux Jeux paralympiques-2012, vu que les JA sont homologués par l'IPC», a déclaré le président de la FAH, M. El Asri Sid Ahmed. «A Maputo, nos appréhensions seront d'ordre organisationnel, car on ne sait pas dans quelles conditions vont évoluer nos athlètes. De par notre expérience africaine, sur place, la programmation, qui a déjà changé à plusieurs reprises, pourrait encore changer avec la supression d'autres épreuves», a encore expliqué, le président de la FAH, assurant par contre que les entraîneurs ont fait confiance à des athlètes qui ont un certain ranking africain à défendre.