Une baisse d'activité de 50% durant ce mois de Ramadhan De nombreux Algériens comptent regagner leurs foyers pour fêter l'Aïd en famille. A quelques jours de la fête de l'Aïd qui enregistre chaque année de grandes foules, la direction générale de la Société de gestion de la gare du Caroubier, rassure les voyageurs. «Malgré une baisse d'activité de 50% durant ce mois de Ramadhan, nous avons pris toutes les dispositions nécessaires, afin de permettre de meilleurs conditions de transports vers les dessertes voulues», a indiqué hier, M. Riache Abdelaziz, cadre dirigeant de l'entreprise Sogral. En raison des vacances des étudiants et autres congés des travailleurs durant ce mois d'août 2011, la station de bus du Caroubier affiche un recul d'activités, aussi bien pour les transporteur, que pour la société d'exploitation et les commerçants. Le flux de voyageurs a baissé de 25.000 personnes/jour avant le Ramadhan à une moyenne de 8000 voyageurs/jour durant ce mois d'août qui coïncide avec les grandes vacances scolaires, et le mois du Ramadhan où la réduction des déplacements est connue de tous dans le pays. «Faute d'activités durant ce mois, bons nombres de bus ont arrêté le travail ou pris leurs congés», selon M. Riache. Par ailleurs, d'après notre interlocuteur, l'activité de transport est imprévisible à n'importe quel moments, mais surtout durant les périodes de fête. «Ça ne veut pas dire que s'il y a une baisse d'activité durant tout le mois, cela va être de même pour les journées de l'aïd. Il arrive des matinées où l'on est quelque peu inquiet par l'absence de voyageurs, mais quelques heures après on se retrouve dépassé par les voyageurs qui arrivent au même moment», dit-il. Pour parer à toute éventualité, la direction de la Sogral a prévu une moyenne de 700 à 800 bus en différentes destinations du pays. Quant aux départs de la gare du Caroubier vers les quatre coins du pays, les agents de Sogral enregistrent entre 400 et 560 départs grandes lignes. La société Sogral gérera quelque 18 gares routières d'ici la fin 2011 réparties à travers le pays. Du côté de l'Union nationale des transporteurs et quelques opérateurs dans le transport, même son de cloche. «Nous sommes tous mobilisé pour assurer les meilleurs conditions de transport aux voyageurs», ont-ils affirmé. Au sujet des accidents de la route qui ensanglante quotidiennement les familles algériennes dont une partie de la responsabilité incombe aux transporteurs, les représentants de l'Unat reconnaissent une part de responsabilité, tout en interpellant au nom de la sécurité des voyageurs, d'autres secteurs à revoir certains dispositifs, aux fins d'éviter d'autres accidents de la route. «Le taux des accidents dont sont responsables les transporteurs est de 4% par rapport au taux des accidents à l'échelle nationale», nous dit-on. Quant aux causes directes de ces accidents, les représentant de l'Unat imputent la responsabilité à certaines situations. «Il y a trop de barrages sur les routes. Et quand on dit trop, on veut dire qu'on passe trop de temps dans le contrôle des papiers, donc nous essayons de récupérer le temps perdu dans les barrages en faisant de la vitesse», selon Mohamed Belal, président de l'Unat: «Sur la route, la prudence est de mise.»