Le gouvernement réfléchit actuellement à deux options pour la cession de la licence de téléphonie mobile de troisième génération (3G), a indiqué le ministre de la Poste et des Technologies de la communication et de l'information, Moussa Benhamadi, dans une déclaration faite hier au journal Online toutsurlalagerie (TSA). Cette licence pourrait «être cédée à un prix fixe qui sera déterminé par le gouvernement», après la publication du cahier des charges en septembre, a indiqué M.Benhamadi. Le prix de cession de la licence n'a pas été précisé par le ministre. La deuxième option envisagée par le gouvernement permettrait aux trois opérateurs de téléphonie mobile présents sur le marché national (Djezzy, Nedjma et Mobilis) «d'acquérir cette licence à un prix bas, mais ils devront reverser à l'Etat un pourcentage de leur chiffre d'affaires qui sera également déterminé par le gouvernement», a ajouté M. Benhamadi. Cette deuxième option permettra aux opérateurs de se lancer dans la 3G avec un investissement initial moindre. Les clients pourront alors avoir accès aux services de troisième génération à un prix bas. Les opérateurs ont en effet, souligné que le prix des services dépendra de celui payé pour la licence. «La décision finale sur les conditions de cession de la 3G sera prise après la publication du cahier des charges» en septembre, a précisé M. Benhamadi. L'appel d'offres pour la licence 3G sera réservé seulement aux trois opérateurs présents sur le marché national, a indiqué le ministre. «Il n'y aura pas de quatrième opérateur», a-t-il assuré. Le 15 août, M.Benhamadi avait annoncé le lancement de la 3G en Algérie à partir de 2012. Les trois opérateurs de téléphonie mobile Nedjma, Djezzy et Mobilis ont confirmé leur intérêt pour cette licence qui leur permettra de proposer de nouveaux services à leurs abonnés, notamment de l'Internet haut débit sur le mobile. Cette licence permettra de relancer la concurrence sur le marché de la téléphonie mobile sur de nouvelles bases.