La soirée de jeudi dédiée à la poésie dans la chanson kabyle en ces derniers jours du mois de Ramadhan au Palais de la culture Moufdi-Zakaria d'Alger, a été incarnée, par le ciseleur de mots, Benmohamed. Ce dernier est certes inconnu des néophytes, mais reconnu de par ses poésies interprétées par de grands noms de la chanson algérienne, tels Idir (Avava Inouva), Nouara, Takfarinas... Ce chantre de la poésie contemporaine nationale a, selon les spécialistes et linguistes, «usé de procédés spécifiques afin d'insérer sa poésie par le biais de la mise en musique et de l'interprétation par des chanteurs dans le corpus évolutif de la poésie kabyle en général et de la chanson en particulier». C'est là un genre de questionnement qui serait une plateforme «s'inscrivant dans le cadre d'une problématique globale pour l'étude, de la chanson kabyle sur le plan textuel tant dans son évolution historique que dans ses repères esthétiques». Cette introduction a été le fil conducteur de Mohamed Djellaoui, Docteur d'Etat en littérature amazighe et directeur du département langue et culture amazigh à l'université de Bouira. Pour rappel, cette 4e édition est coorganisée par le Palais de la culture, Moufdi-Zakaria et le Haut Commissariat à l'amazighité.