Les jeunes issus de neuf pays arabes comptent s'organiser en collectif Des jeunes issus de neuf pays arabes comptent s'organiser en collectif. Dans le but de débattre les principales causes ayant mené vers l'explosion de révolutions contre les régimes politiques de certains pays arabes à l'exemple de la Tunisie ou encore de l'Egypte, et dans un climat qui demeure tendu dans d'autres pays comme le Yémen, la Syrie ou la Libye, des jeunes issus de neuf pays arabes comptent s'organiser en collectif regroupant tous les jeunes ayant participé à ce printemps arabe. Cette décision sera prise lors de l'atelier de travail régional qui sera organisé du 16 au 18 septembre en Tunisie par la fondation Friedrich Naumann Stiftung en collaboration avec le Réseau des libéraux arabes (NAL), a t-on appris hier. Dans un climat assez tendu dans certains pays arabes, caractérisé par des mouvements de protestation, les participants issus des pays dont l'Algérie, la Tunisie, l'Egypte, le Maroc, le Soudan, la Jordanie, le Liban, la Palestine et l'Arabie Saoudite, vont discuter de la possibilité de mise en place de nouvelles stratégies visant à aider les différentes organisations arabes de jeunesse dans la transition de leur pays vers un régime démocratique. Il sera aussi question de renforcer la coopération régionale de la jeunesse arabe et pourquoi pas la création d'une organisation régionale des jeunes. L'Algérie, apprend-on, sera représentée par quatre membres activant au sein de certaines organisations nationales de jeunes vu que cette catégorie a tout de même apporté sa touche en matière de relance du pays sur tous les plans aussi bien social, économique, que culturel et même politique après une décennie des plus infernales. Ce qui est du moins exceptionnel, ce sera la participation de l'Arabie Saoudite représentée uniquement par la gent féminine. Une particularité préméditée par les organisateurs vu que les femmes en Arabie Saoudite sont la catégorie qui commence à réclamer certains droits fondamentaux. Pour ce qui est du programme de ces trois journées de travaux, les thèmes qui seront discutés tourneront autour des révolutions tunisienne et égyptienne. Les participants examineront le rôle de la jeunesse dans la construction du nouvel Etat tunisien, les défis du passage vers la démocratie dans le Monde arabe ainsi que les différentes stratégies de soutien aux organisations de jeunes dans le reste des pays arabes. Les intervenants auront à répondre à la question de savoir si le Printemps arabe est une révolution libérale. Il y aura la diffusion de quelques productions cinématographiques à l'instar du film égyptien Le peuple désire qui retrace le climat qui régnait avant la révolution du 25 janvier 2011. Une séance spécialement dédiée aux événements de la Syrie et de la Libye est prévue pour la matinée du samedi 17 septembre avec le lancement du livre On y était ainsi que les dernières publications au sujet de ce vent de révolutions qui a marqué l'année 2011. Rappelons qu'en mai dernier, les plus importantes organisations libérales internationales se sont réunies au Caire lors d'une rencontre sous le thème de «la transition vers la démocratie dans le monde arabe». Les défis historiques et les chances libérales afin de soutenir l'ensemble des soulèvements populaires et les révolutions dans le Monde arabe seront débattus.