«La cohésion est entière au sein du groupe FLN de l'APW de Annaba, tout comme au sein de l'Assemblée», a affirmé son président, M. Moussa Merzoug, lors d'un point de presse animé, hier, au siège de l'APW. Quatre partis forment cette Assemblée, il s'agit du FLN, d'El Islah, du RND et du PT. «Les dissensions au sein du FLN n'ont eu aucune conséquence sur la cohésion du groupe FLN», majoritaire au sein de l'APW, contrairement à l'APC de Annaba où la division des rangs du parti est un secret de Polichinelle. En effet, si l'APW a été épargnée, du moins jusqu'ici, par le mouvement de dissidence, comme vient de le confirmer son président, il en est autrement pour le groupe FLN au sein de l'APC de Annaba, où le parti est également majoritaire. L'Assemblée populaire communale vient de perdre l'un de ses vice-présidents FLN, exclu par le parti pour avoir «dénoncé» ouvertement les résolutions du 8e congrès du FLN et affiché publiquement son soutien à l'éventuelle candidature du Président sortant, Abdelaziz Bouteflika. Le 29 juin dernier, cet «ex-militant FLN» et l'ancien mouhafadh de Annaba ont tenté, en compagnie d'un groupuscule de militants dissidents, de «prendre la mouhafadha». Ils ont également créé une mouhafadha-bis à Annaba, mais sont vite revenus sur leur geste. Ils ont aussi été parmi les dissidents les plus actifs lors de la tenue, à Annaba, d'une rencontre régionale des militants opposés aux résolutions du 8e congrès et à la ligne Ali Benflis. Lors de ce point de presse, consacré, normalement, aux dossiers de la santé et de l'urbanisme, le président de l'APW de Annaba a critiqué les conditions d'accueil des malades dans les structures de santé publique de la wilaya. Il s'est cependant félicité des efforts consentis par le secteur en matière de prévention et de mobilisation. Le conférencier a, par ailleurs, évoqué la création prochaine d'un «nouveau et véritable CHU de la wilaya» qui remplacerait celui déjà existant, mais éclaté en plusieurs structures distinctes. L'éparpillement de ces structures ne permet pas à cette importante institution de fonctionner normalement, selon lui. Cette question a été abordée avec le ministre de la Santé qui aurait donné son accord pour son inscription pour 2004. L'actuel siège de l'Ensid à Chaïba, qui a été visité par le ministre, a été retenu pour accueillir le futur CHU.