Depuis la tonitruante double démission du président de l'APW de Biskra de son poste et des rangs du FLN, qu'il accuse de l'avoir lâché à l'élection primaire pour les sénatoriales et d'avoir favoriser le jeune maire de Biskra, le jeu des équilibres politiques est remis en cause au sein de cette assemblée. Les tractations et conciliabules de couloirs vont bon train entre les membres de cette assemblée devant prochainement procéder à l'élection d'un nouveau président. Actuellement dirigé par Amar Moussi, vice-président issu du HMS, l'APW de Biskra risque fortement d'être arrachée au FLN qui verrait bien Bengharbia ou Boussena à la tête de l'APW, pour revenir au RND que le démissionnaire aurait décidé de rallier avec un groupe allié et d'en soutenir le chef local, Abderahmane Berriche pour qu'il prenne sa place à la direction de l'APW et ainsi punir le vieux parti de « son coup de dague dans le dos ». Le HMS, dont 4 partisans seraient favorables au FLN et trois activant désormais pour le MCP de Menasra qui seraient portés vers le RND et même le PT, compte tirer les dividendes de ce coup de théâtre politique que beaucoup de personnalités, supputant parfaitement les enjeux et les conséquences de cette situation, avaient tenté de faire revenir sur sa décision le désormais ex-président de l'APW. Sans succès. Vexé au plus haut point, celui-ci serait déterminé à faire mordre la poussière à ses anciens alliés et aider le RND à conquérir l'APW. Une commission est actuellement à l'œuvre pour préparer l'élection d'un nouveau P/APW, laquelle élection ne laisse évidemment personne indifférent. Le bouillonnement est de mise.