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«Les otages ont quitté l'Algérie»
ZERHOUNI AU SUJET DES TOURISTES DISPARUS
Publié dans L'Expression le 05 - 08 - 2003

Cette déclaration a été faite hier lors d'un point de presse improvisé en marge de la visite du Président de la République dans la wilaya de Aïn Defla.
En outre, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Yazid Zerhouni, a affirmé que les ravisseurs n'avaient rien exigé des autorités algériennes depuis le début de cette malencontreuse affaire, il y a plus de cinq mois avant de quitter le sol algérien à destination du Mali. Questionné sur l'issue de cette affaire, Zerhouni s'est contenté de déclaré: «C'est une affaire d'opportunité», ajoutant que «pour l'heure, il est difficile de se prononcer sur les délais quelle pourrait prendre». A l'heure où nous mettons sous presse, les ravisseurs se trouvent dans la zone désertique malienne de Taoudenni, située dans le nord-ouest du pays entre la Mauritanie et l'Algérie.
Devant le piétinement des négociations avec les ravisseurs des quatorze touristes après le refus émis par Berlin quant au paiement d'une rançon pour la libération de touristes européens enlevés en début d'année par le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (Gspc) dans le Sahara algérien et transférés depuis au Mali, le président malien Amadou Toumani Touré a chargé un dirigeant targui de mener les négociations en vue d'un dénouement rapide, selon des informations rapportées par l'agence Reuters. Iyad Ag Agaly, ancien dirigeant de la rébellion targuie du Nord Mali dans les années 1990, a déjà des contacts avec les ravisseurs des touristes enlevés, selon la même source. «Il joue le rôle de médiateur. Il connaît très bien le désert et je pense qu'il obtiendra leur libération», a affirmé un homme politique targui. En outre, il a précisé que ce «médiateur» avait été nommé par le président malien Amadou Toumani Touré. Ce choix est loin d'être fortuit. En effet, après la rébellion des Touareg en 1990 et 1996 et à la suite de l'accord d'Alger, les Touareg ont vu leur rôle grandir dans la vie politique malienne. D'ailleurs, l'actuel gouvernement de Bamako est notamment dirigé par un Targui. Avec le temps, les négociations sont devenues de plus en plus âpres même si le contact avec les ravisseurs n'est pas rompu, comme rapporté hier par une source proche de Iyad Ag Agaly. En outre, selon d'autres informations, les ravisseurs ne sont pas près de lâcher du lest, quitte à y laisser la vie de leurs otages après le refus des autorités allemandes de payer une rançon. Et devant la nuée de médiateurs et de chasseurs de primes, les ravisseurs ont exigé «un seul médiateur, agréé par les autorités maliennes» pour la libération de leurs otages. Les preneurs d'otages «veulent désormais un et un seul médiateur, agréé par les autorités maliennes», ont indiqué des sources maliennes proches du dossier. Pour éviter toute intervention militaire, les ravisseurs ont décidé de séparer les détenus «en petits groupes afin de se prémunir contre toute attaque surprise», a-t-on dit de même source. Démentant ainsi les informations données dans la matinée d'hier par la télévision allemande N-TV que les contacts avaient été interrompus avec les ravisseurs. Cette interruption est due, selon N-TV, au fait que les ravisseurs sont avisés de la présence, dans la localité de Tessalit, dans la région de Kidal, à près de 1720 km de Bamako, d'agents de sécurité algériens. Une information démentie par une source militaire malienne de la région de Kidal. Les ravisseurs, dont le nombre demeure inconnu, ont par ailleurs prévenu que si les agents intervenaient, ils prendraient «leurs responsabilités en se défendant fermement quelles qu'en soient les conséquences».


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