Le Français Hervé Renard vient de prendre la décision de reprendre en main les destinées de la Zambie, alors qu'il semblait pourtant intéressé par le challenge usmiste. Pour rappel, lors de son arrivée la saison écoulée, alors que l'USM Alger venait de se séparer de l'entraîneur Noureddine Saâdi, le technicien français, accueilli en grande pompe à Alger par les Usmistes, avait déclaré avec force aux médias qu'il souhaitait faire de l'USM Alger un club digne de ce nom. Les supporters des Rouge et Noir n'en attendaient pas moins de la part de cet entraîneur étranger que les Algériens avaient découvert avec plaisir lorsque ce dernier drivait les Chipolopolo de Zambie. Ali Haddad, le nouveau propriétaire de l'USM Alger, avait donc décidé de jeter le premier son dévolu sur un technicien qui se disait être prêt à tenter l'aventure avec les Rouge et Noir de la capitale, en acceptant de signer un contrat de trois ans. Mais dans ledit contrat, une clause stipulait qu'Hervé Renard pouvait quitter l'USMA dans le cas où une fédération le sollicitait pour prendre en charge son équipe nationale. Jusqu'ici rien d'anormal, mais aux yeux des supporters usmistes, et dans l'esprit de l'opinion sportive nationale, en agissant de la sorte, le Français Hervé Renard s'est avéré être un simple «pigiste» en attente d'une autre sollicitation émanant de l'Afrique «noire», et rien d'autre en réalité. Hervé Renard s'est donc «payé» une année sabbatique en Algérie, sans plus, et de surcroît préféré quitter l'USM Alger, pour driver de nouveau la Zambie, l'espace d'une CAN peut-être. Comme quoi, les sorciers en terre d'Afrique, ne sont pas seulement noirs, mais aussi parfois blancs comme ce Renard venu de France, et qui a visiblement toujours pignon sur rue sur le Continent noir. Il est vrai aussi que l'argent n'a pas de couleur, encore moins de principe. Bon vent! monsieur Renard, et surtout bonne pige chez nos frères Zambiens!