Dominique Strauss-Kahn a demandé hier «à nouveau à être entendu le plus rapidement possible» par les enquêteurs chargés d'une affaire de proxénétisme en France, en affirmant être l'objet d'un «véritable lynchage médiatique», selon un communiqué de ses avocats. Le nom de l'ancien directeur du FMI et ex-favori dans la course à la présidentielle de 2012 en France a été cité dans un dossier de proxénétisme et d'abus de biens sociaux impliquant des hommes d'affaires et des policiers, selon lequel M.Strauss Kahn aurait participé à des parties fines organisées par un des inculpés. Les médias se sont largement fait écho de certains éléments de l'enquête, notamment de la retranscription de SMS échangés entre M.Strauss Kahn et l'homme d'affaires Fabrice Pazskowski, évoquant l'organisation de soirées coquines. «Une telle situation dont chacun peut percevoir à quel point elle est à la fois malsaine, racoleuse, et non dépourvue d'arrières-pensées politiques ne saurait perdurer», soulignent ses avocats.