L'Institut Pasteur d'Algérie (IPA) organise le 1er Forum international des biotechnologies. C'est une rencontre pharmaceutique de haut niveau à laquelle ont pris part des spécialistes algériens venus de pays étrangers. «Un saut qualificatif s'impose dans le système algérien de la santé car les attentes sont grandes.» Cette réflexion éditoriale de Nagy Hadjadj, directeur de la revue trimestrielle Santé, laboratoires, industries et services pharmaceutiques explique quelque peu les motivations impératives qui ont conduit à l'organisation, à Alger, de ce premier Forum international de biopharmacie, de recherche et de biotechnologie médicale d'Algérie. Les travaux de la matinée ont été marqués par la communication du Pr Kamel Sanhadji, directeur de recherche à l'hôpital E. Herriot & faculté de médecine de Lyon (France). Sa conférence a ciblé «L'exemple de molécules dirigées contre le VIH dans les biotechnologies: interface entre la recherche et le traitement». Cette rencontre professionnelle et hautement technique pour les profanes s'est déroulée à Alger au niveau de l'Institut Pasteur d'Algérie (Dely Brahim) que pilote le Pr Mohamed Tazir. En droite ligne avec la stratégie élaborée par le ministère de la Santé publique depuis quelques mois et l'installation du Haut comité de pilotage algéro-américain pour le développement de la biotechnologie, l'Institut Pasteur d'Algérie a décidé, en partenariat avec Pharmalinka, d'organiser ce forum de biotechnologie. Les travaux de ce rendez-vous de sommités médicales mondiales se résument en plusieurs communications suivies de débats et dispensées par d'éminents chercheurs dans les domaines pharmaceutique et médical nationaux ou ailleurs dans le monde. Parmi les participants à ce 1er colloque, étaient présents des nationaux qui pratiquent en Algérie ou à l'étranger comme le Dr Yahia Chebloune, cet Algérien de Béchar, directeur de recherche à l'université de Grenoble, ou encore la jeune relève de 35 ans en la personne du Dr Salim Bouguermouh qui fait dans la recherche et la technologie à Singapour après avoir étudié à Boston (USA), pour ne citer que ces deux cas tout comme celui du Dr Seraya Maouche de l'université allemande à Lubeck.