Les entreprises françaises doivent «s'installer dans la durée» sur le marché algérien, a indiqué lundi à Alger le Président du Conseil de chef d'entreprise France-Algérie de Medef international, M. Jean-Marie Dauger. «La présence d'une délégation de chefs d'entreprise français en Algérie marque un intérêt réel pour le marché algérien et témoigne de la volonté des entreprises françaises à aller plus loin dans leurs partenariats. Il faut qu'on s'installe dans la durée», a-t-il déclaré au cours d'un point de presse tenu à l'occasion d'une rencontre économique organisée par le Forum des chefs d'entreprises (FCE) et le Medef International (patronat français). M. Dauger a affirmé au cours de cette rencontre qui s'inscrit dans le cadre des activités de ce Conseil d'affaires, que la nouvelle politique économique de l'Algérie dont les principaux axes ont été tracés dans la loi de finances complémentaire 2009 «ne gêne nullement» les entreprises françaises. Pour le numéro deux de la plus importante organisation patronale française, les entreprises françaises «s'accommodent» à cette nouvelle réglementation qui a redéfini le cadre juridique des sociétés à capitaux étrangers désireuses de s'installer en Algérie. «Il n'y a pas de constat d'échec. Au contraire, de nombreux partenariats se sont noués et concrétisés depuis la promulgation de cette loi (instaurant la règle 49/51% régissant l'investissement étranger en Algérie) relativement récente», a-t-il soutenu, citant pour exemple le partenariat dans le domaine de la gestion de l'eau potable avec la Seaal, la gestion de l'aéroport international d'Alger avec les aéroports de Paris (ADP) ou encore la réalisation du Tramway d'Alger. Soulignant la disponibilité des entreprises de son pays à «développer de nouveaux partenariats» avec les entreprises algériennes, M. Dauger a appelé les deux parties à travailler «dans la complémentarité». Selon ce responsable, la mission du Conseil d'affaires est de travailler pour que les perspectives de coopération et de partenariat entre les hommes d'affaires des deux pays s'améliorent encore davantage. «Nous devons nous rapprocher et apporter les informations attendues aux chefs d'entreprises et les rassurer pour expliquer que l'Algérie représente beaucoup d'avantages, car il y a la proximité géographique et la facilité linguistique. Des atouts que nous devons utiliser au profit de nos entreprises», a-t-il souligné.