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Haïzer, une commune otage
SANS BANQUE, PRIVEE D'INTERNET ET PEU DE MOYENS DE TRANSPORT
Publié dans L'Expression le 17 - 12 - 2011

Le téléphone et l'Internet restent un rêve pour les quelque 20.000 habitants de la région.
Haizer, située à 10 kilomètres à l'est du chef-lieu de wilaya, restera un cas d'école au regard des conséquences de l'entêtement des élus. Choisi par le peuple pour le servir, l'exécutif s'est adonné à des luttes partisanes qui ont abouti au blocage de la commune. Les conséquences sont multiples et subies par toute une population. Le grand projet d'aménagement urbain qui aura touché l'ensemble des agglomérations de la wilaya a traîné et continue de l'être et pour cause, l'inexistence de délibérations de cet exécutif où le maire est décrié mais qui ne veut céder un pouce de son pouvoir.
Connue pour être une région de montagne, elle est surplombée par le grand Djurdjura, ses habitants souffrent le martyre dans des artères défoncées, des trottoirs boueux et mal éclairés. Les commerçants, les écoliers, les usagers en général, éprouvent des difficultés à se déplacer en période hivernale. En été, la situation est identique avec les poussières et la saleté qui s'installent.
Comme si cela ne suffisait pas, les habitants sont dans l'obligation de se déplacer à Bouira pour honorer leurs factures d'électricité, d'eau, de loyer ou pour opérer des transactions financières. Ni l'Opgi, ni l'ADE, ni les banques, ni la Cnas n'ont ouvert des antennes pour rapprocher le citoyen de ces administrations publiques.
Le téléphone et l'Internet restent un rêve pour les quelque 20.000 habitants de la région qui compte plusieurs hameaux où la vie est paisible mais ô combien difficile! Depuis...
Aguentour jusqu'à Slim en passant par Allouane nichée au versant sud de la montagne, Thighilt, Thaâlgouith, Izemouren, le quotidien est rythmé par les difficultés de se déplacer, de s'équiper, de se soigner... les enfants scolarisés n'échappent pas aux conséquences induites par ce blocage de la commune. Au niveau des diverses cantines, les repas sont froids, les classes dégradées et le transport scolaire insuffisant. Sur le plan sportif, l'équipe qui faisait la fierté de la commune a fini par jeter l'éponge et le stade communal reconverti en bergerie à l'occasion des fêtes de l'Aïd. A l'exception du village de Slim, aucun autre n'est pourvu de téléphone et de connexion.
Le blocage de cette APC depuis la dernière élection a engendré un autre inconvénient aux citoyens. Si pour le chef-lieu de la commune, la wilaya a pris le taureau par les cornes et s'est chargée des formalités administratives et financières pour la doter en gaz de ville, ce n'est pas le cas pour les autres groupements de population qui relèvent de cette commune. Vu sa situation géographique, lieu de transition obligatoire vers la station de montagne de Tikjda, Haizer avait la possibilité de s'émanciper. Les usagers de la route n'osent même pas faire une halte dans une ville à l'état d'abandon.
Les citoyens souffrent aussi du transport. En plus des hausses à répétition imposées par les propriétaires de fourgons, les clients s'entassent dans des véhicules qui n'offrent parfois aucune garantie de sécurité.
Des J5 avec des sièges de fortune assurent les liaisons vers les villages. L'état des routes et les pentes raides font fuir les propriétaires de bus qui préfèrent assurer des dessertes depuis Haizer vers le chef-lieu de wilaya surtout que la clientèle ne manque pas. En attendant l'échéance électorale de 2012 et le probable changement à la tête de l'exécutif communal, les citoyens de Haizer passeront un hiver rude comme les précédents.


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