Le groupe russe de téléphonie mobile «Vimpelcom» a annoncé lundi qu'il était d'accord pour vendre à l'Etat algérien une participation majoritaire dans sa filiale algérienne «OTA», mais sous réserve «d'un prix acceptable». «Vimpelcom a convenu (avec l'Etat algérien) qu'il allait étudier la vente d'une participation majoritaire dans sa filiale Orascom Telecom Algérie (OTA) sous réserve d'un prix acceptable et la satisfaction d'autres conditions», a indiqué Vimpelcom dans un communiqué, diffusé sur son site internet. Le groupe russe déclare aussi avoir convenu avec le ministère des Finances «d'examiner les scénarios d'acquisition alternatives qui pourraient être bénéfiques aux deux parties». La conclusion de «la transaction sera soumise entre autre à l'entente mutuelle sur le prix» de Djezzy, appellation commerciale d'OTA, insiste la même source. Le ministère des Finances et le groupe russe ont signé samedi un mémorandum d'entente dans lequel ils ont confirmé leurs intentions de poursuivre les discussions en vue d'examiner les modalités de cette cession, a annoncé lundi le ministère des Finances. Suite à cet accord, les deux parties vont entamer le processus de l'évaluation financière d'OTA auquel vont participer des conseillers financiers de chaque partie, selon Vimpelcom qui précise qu'Orascom Télecom Holding (OTH), qui détenait Djezzy, n'a pas été associée aux discussions sur le mémorandum d'entente. L'Algérie avait sélectionné début 2011 le cabinet Sherman & Sterling pour l'accompagner dans l'opération d'acquisition du fleuron de la téléphonie mobile en Algérie. Vimpelcom avait auparavant proposé à l'Etat algérien un prix de 7,8 milliards de dollars pour OTA, sa filiale «la plus juteuse» du groupe. Une proposition que l'Algérie avait alors décliné. Vimpelcom détient la majorité du capital (51,7%) d'OTH.
