Les prix du pétrole ouvraient en nette hausse mardi à New York, dans un marché soutenu par les tensions liées à l'Iran et la volonté exprimée par l'Arabie saoudite de maintenir le cours du baril autour de 100 dollars. Le baril de «light sweet crude » pour livraison en février s'échangeait à 100,35 dollars sur le New York Mercantile Exchange, en hausse de 1,65 dollar par rapport à la clôture de vendredi. Le marché était fermé lundi aux Etats-Unis pour cause de jour férié. «L'Union européenne intensifie sa pression sur l'Iran et de ce fait, il existe un plus grand risque de perturbation de l'approvisionnement», ce qui soutient la hausse des cours, a expliqué un analyste. Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne doivent se réunir le 23 janvier pour fixer les modalités d'un embargo sur le pétrole iranien dans le cadre de nouvelles sanctions contre le programme nucléaire de Téhéran. Cet embargo pourrait être mis en place sur six mois. De plus, «l'Arabie Saoudite cible les 100 dollars le baril», a noté l'analyste. Le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, a assuré dans un entretien diffusé lundi que son pays pouvait rapidement compenser une baisse des importations iraniennes de brut en cas d'embargo, mais il a également souhaité que les cours du baril «se stabilisent autour de 100 dollars».