Un match qui a fait beaucoup de bruit Le week-end dernier a été marqué par la reprise officielle des championnats professionnels des Ligues 1 et 2. Un retour à la compétition marqué d'entrée par plusieurs résultats inattendus, et qui vont certainement pimenter davantage les deux championnats sus-cités. Ainsi, le championnat professionnel de Ligue 1 a enregistré pour la première fois pas moins de cinq victoires obtenues d'entrée samedi passé par le CRB, l'ESS, l'USMA, le WAT, et enfin le MCO. Toutefois, il a été malheureusement, aussi marqué par de nouvelles contestations d'arbitrage, notamment au cours des rencontres MCA-JSK et surtout, celle qui avait mis aux prises le CA Batna et l'USM Alger. Si le désormais néo-arbitre international, en l'occurrence Bouster, a connu un très chaud samedi, avant, pendant et après le clasico qu'il a officié entre le Mouloudia et la JS Kabylie, c'est surtout son collègue Sahraoui, ainsi que ses trois assistants, présents à Batna, qui ont vécu une rencontre qu'ils ne sont pas près d'oublier de sitôt. Le match CAB-USMA ayant finalement été remporté par la formation algéroise, aura été surtout marqué par une fin de partie très déplorable, côtés gradins, et aussi par de très graves déclarations de la part du président du CAB, et d'un dirigeant du club chaoui. Le président Nezzar est convaincu aujourd'hui que l'actuel championnat professionnel de Ligue 1, est tout simplement «truqué» d'avance au profit de certains grands clubs. Selon l'actuel premier responsable du CA Batna, certains dirigeants auraient pignon sur rue à Alger, et choisissent les arbitres qui permettent à leurs clubs respectifs, d'arriver à leurs fins. De tels propos dont la teneur est extrêmement grave, sont devenus monnaie courante chez nous, et ne datent pas d'aujourd'hui. Des présidents de club comme celui du CAB, et qui ont fait de graves déclarations à chaud, après la défaite de leur équipe, notamment quand cette dernière perd à domicile, sont toujours légion. Les Cabistes croyaient dur comme fer avoir été privés en première mi-temps d'un penalty, principale cause à l'origine des graves et très regrettables dépassements enregistrés, samedi soir, du côté du stade du 1er Novembre de Batna. Mais en réalité, cela valait-il vraiment le coup d'en arriver à l'intervention du service d'ordre, à l'emploi de fumigènes, pour ramener le calme dans la capitale des Aurès? En d'autres termes, il suffirait qu'un arbitre refuse de siffler un penalty ou un but au profit d'une équipe, pour confirmer donc selon le président du CAB, que le championnat actuel est bel et bien «pipé» d'avance depuis Alger? Et puis, comme a aussi renchéri de son côté un dirigeant batnéen, l'arbitre Sahraoui avait pour objectif de saboter le CA Batna, ni plus ni moins! Mais alors, nous sommes tentés de croire que désormais, la plupart des arbitres sont des saboteurs à la solde de certains ténors du championnat. Voilà la situation où en est notre football, alors que notre sport- roi tente de se donner un niveau visage. Voilà surtout pourquoi la violence dans nos stades continuera à sévir presque tous les week-ends. Et dire que nous nesommes encore qu'à mi-chemin d'une saison footballistique, visiblement plus que jamais ouverte à d'autres graves accusations.