Dix (10) nouveaux partis politiques ont été autorisés à tenir leurs congrès constitutifs, a indiqué mardi le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales dans un communiqué. Il s'agit du Mouvement des citoyens libres (MCL), Union pour la démocratie et la république (UDR), Parti de la liberté et la justice (PLJ), Front de la justice et du développement (FJD - El Adala), Jil Jadid (JJ), Front national pour la justice sociale (FNJS), Front de l'Algérie nouvelle (FAN), Front El Moustakbal (FM), Parti des Jeunes (PJ) et Parti El Karama (PK), a-t-on précisé de même source. Ces nouvelles formations politiques tiendront leurs congrès constitutifs respectifs suite à la promulgation de la nouvelle loi organique relative aux partis politiques. Le ministère de l'Intérieur a rappelé que la délivrance des arrêtés portant agrément des partis politiques est subordonnée à l'étude de conformité du dossier du congrès constitutif avec les dispositions de la loi relative aux partis politiques. Cette démarche intervient conformément à l'article 22 de la loi organique sur les partis politiques promulguée le 17 janvier dernier dans le Journal Officiel. Le ministère de l'Intérieur a, en outre, indiqué que l'examen de nouveaux dossiers de création de partis politiques «sera engagé avec diligence et tout aussi rapidement au fur et à mesure de leur finalisation par les membres fondateurs, avec lesquels les services du ministère de l'Intérieur demeurent en contact». Sur une vingtaine de dossiers déposés pour l'obtention de l'agrément de nouveaux partis politiques, une dizaine peuvent être autorisés à tenir les assises de leurs congrès constitutifs, avait déclaré récemment le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia. M. Ould Kablia avait relevé que «le problème de l'agrément des partis ne se traite pas en terme de quantité, mais en terme de la qualité des dossiers», soulignant que «si ces dossiers correspondent aux dispositions de la loi sur les partis (...), ils seront acceptés sans problème». Le ministre de l'Intérieur avait tenu à préciser que «cela ne veut pas dire que la porte est fermée». «Au fur et à mesure, nous leurs demandons (les postulants à l'agrément) d'apporter les aménagements nécessaires pour qu'ils puissent franchir toutes les étapes», avait-il dit