Les ministres des Finances de la zone euro devraient approuver demain soir, sauf surprise bien sûr, un deuxième programme de prêts en faveur de la Grèce, à hauteur de 130 milliards d'euros, ainsi qu'une opération permettant d'effacer la somme record de 100 milliards d'euros de dette du pays détenue par les banques. L'Union monétaire avait posé jeudi soir trois conditions et donné à Athènes six jours pour les réunir, en échange de son aide. L'approbation du plan d'austérité par le Parlement grec était l'une de ces conditions, il en reste donc deux à remplir, soit trouver 325 millions d'euros d'économies supplémentaires dans le budget 2012, soit apporter l'engagement écrit des responsables politiques soutenant la coalition au pouvoir sur leur soutien au plan de rigueur. Les Européens, méfiants vis-à-vis de la classe politique du pays, veulent en effet s'assurer que les promesses ne voleront pas en éclat après les prochaines élections en Grèce, qui devraient avoir lieu au printemps.