Le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Halim Benatallah Cette position ne peut être justifiée par la lutte contre l'émigration clandestine. La question de l'apposition du cachet de réception de la demande de visa sur le passeport algérien et celle du contrôle du retour de nos ressortissants après leur séjour en France et en Italie a été évoquée hier par le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Halim Benatallah. «Cette question a été évoquée à l'occasion de la visite de courtoisie faite par l'ambassadeur d'Italie en Algérie», s'est-il contenté de dire. «L'entretien avec le diplomate italien, portait globalement sur la situation de la communauté algérienne en Italie et nous a permis de poursuivre les discussions sur le visa. La question du cachet a été soulevée lors de cet entretien», a-t-il ajouté. «Nous avons attiré l'attention sur le fait que si cette position de l'Italie par rapport au cachet est liée à la lutte contre l'émigration clandestine, nous avons rappelé que des discussions avec la partie italienne sur ce sujet se sont traduites par la satisfaction des actions menées dans ce cadre par l'Algérie»,a-t-il précisé. «Dès lors, cette question de cachet ne peut pas être justifiée par la lutte contre l'émigration clandestine», a-t-il poursuivi. Et d'estimer que «la convocation du citoyen algérien sur le territoire algérien est l'affaire des autorités nationales et dépasse les prérogatives des services consulaires. La même argumentation a été présentée au consul général de France en Algérie», a-t-il expliqué. «J'espère qu'à la prochaine visite du ministre italien des Affaires étrangères en Algérie, une décision sera prise», a-t-il indiqué. M.Benatallah a souligné que des instructions ont été données aux services consulaires et d'ambassade en Italie de délivrer des passeports pour une période d'une année aux migrants clandestins ayant une possibilité de régulariser leur situation. Dans ce contexte, le consul général de France à Alger, Michel Dejaegher, a été reçu lundi au cabinet du secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger où il a été question de la coopération en matière de circulation des personnes entre l'Algérie et la France. Ces mesures, souligne-t-on de même source, «touchent à l'intégrité du passeport algérien ainsi qu'à la dignité du citoyen algérien». C'est la seconde fois en un peu plus d'un mois qu'Alger demande des explications à Paris sur ce dossier. En fin du mois de janvier dernier, le consul de France à Alger a été convoqué au ministère des Affaires étrangères dans le cadre de cette question. Sur un autre chapitre, il est à signaler que le corps électoral de la communauté nationale établie à l'étranger s'élève à 988.229 électeurs, dont 80% se trouvent en France, contre 928.403 recensés lors de l'élection présidentielle de 2009, a indiqué mardi à Alger, le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Halim Benatallah. Il a rappelé la nouvelle réorganisation des zones géographiques instituée au profit de la communauté nationale à l'étranger, avec la création de 4 zones disposant chacune de deux sièges au Parlement. Il a fait savoir que cette nouvelle réorganisation «a été imposée par l'obligation d'une mise en oeuvre conforme à la nouvelle loi sur l'élargissement de la représentativité des femmes au niveau des assemblées élues». Concernant les préparatifs en cours liés aux élections législatives du 10 mai prochain, le responsable a fait savoir que des sous-commissions relevant de la Commission nationale de surveillance des élections législatives seront mises en place à Paris, Marseille, Washington et Tunis, précisant, en outre que 117 commissions administratives électorales ont été déjà installées. Il a ajouté, qu'à ce jour, 48 formulaires ont été retirés par les candidats. «Des instructions ont été également données aux différents services diplomatiques pour porter assistance aux retraités algériens lésés dans leurs droits et acquis et estimés approximativement à près de 30.000 à avoir choisi de rester à l'étranger notamment en France», a-t-il fait savoir.