Plaidant pour la révision de la Constitution, l'aile de l'alliance verte prône un gouvernement parlementaire. Un régime parlementaire et une nouvelle Constitution. Telles sont les priorités politiques de l'Alliance verte composeé du MSP, En Nahda et El Islah qui a animé jeudi dernier un meeting au Palais des arts et de la culture Mohamed-Boudiaf de Annaba. L'Alliance pour l'Algérie verte a souligné qu'au cas où elle obtiendrait la majorité à l'issue des législatives du 10 mai, elle oeuvrera à concrétiser ces «priorités politiques», permettant à l'Algérie d'instaurer les vrais principes de la République, dont les bases s'inspirent du régime parlementaire. Bouguerra Soltani, chef de cette alliance, lors de son intervention a invité les citoyens à «aller voter massivement, le 10 mai prochain, pour pouvoir concrétiser nos aspirations à un système de république moins équivoque...» Ainsi, selon le programme des islamistes, le prochain Parlement sera une Assemblée constituante habilitée à «amender la Constitution et instaurer, avec la volonté du peuple, un régime parlementaire afin de mener à bien les efforts de la réconciliation nationale». Par ailleurs, l'alliance vise à «consacrer les efforts» en vue de l'instauration de «l'Etat des institutions et la société du savoir et du droit» dans le cadre d'un Etat algérien démocratique et social souverain dans le respect des valeurs islamiques. S'exprimant sur le volet économique, l'Alliance verte a réaffirmé son engagement quant à la mise en place d'une économie prospère à travers la création d'un «ministère de l'Economie et du Développement durable». La mission de ce dernier portera sur la promotion de l'économie nationale de par l'adoption, par le gouvernement de nouvelles approches à «moyen et court terme». Les orateurs n'ont pas omis d'évoquer le plan social, pour lequel l'Alliance entend mettre en place une stratégie de développement qui tiendra compte des spécificités des régions et des besoins des populations.